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Bon les gens, je propose qu’on parle raclette une bonne fois pour toutes. Parce qu’il y a urgence.
Bon les gens, je propose qu’on parle raclette une bonne fois pour toutes. Parce qu’il y a urgence.
La raclette, c’est un plat suisse, qui vient de la merveilleuse région montagneuse du Valais.
Qui en a l’AOC, d’ailleurs.
En Valais, on n’est pas des fins cuisiniers.
Mais la raclette, on sait faire. Tiens donc.
Et voilà comment ça se mange.
Qui en a l’AOC, d’ailleurs.
En Valais, on n’est pas des fins cuisiniers.
Mais la raclette, on sait faire. Tiens donc.
Et voilà comment ça se mange.
C’est un plat de plein air, qui aurait et inventé pendant des vendanges. Qu’on mange l’été. Comme un barbecue, quoi. Ne prenez pas vos mines dégoûtées: on ne s’explose pas le ventre à la raclette. Un dicton local dit: «Il faut s’arrêter avant la dernière.»
Toujours.
Toujours.
Chaque raclette est raclée par un racleur. Comme sur le gif. On la mange avec un petit oignon, une petite patate, un verre de blanc sec frais et éventuellement un tour de poivre. PAS DE CHARCUTERIE. Non mais ho. Et le racleur sert l’un après l’autre. En tour de table.
La meilleure version, c’est le demi-fromage chauffé sur une ardoise devant un feu de bois. 
Alors si vous voulez vous empiffrer de fromage industriel fondu dans des petites pelles sur des tranches de viande sous vide TRÈS BIEN. Chacun fait ce qu’il veut. C’est pas mauvais. Mais appeler ça de la raclette... Pitié.
On appelle cette imitation de la raclonette. C’est un
*autre* plat. Comme nos spaghetti carbo’ pour les Italiens, quoi.
*autre* plat. Comme nos spaghetti carbo’ pour les Italiens, quoi.
Et les Valaisans vous attendent l’été prochain pour déguster une *vraie* raclette en Suisse 
