Si le droit du travail mentionne qu'il est possible que les tests d'embauche ne soit pas rémunérés, il précise bien qu'ils doivent être aussi de "courte durée".
"7 jours de rush" ne rentre pas dans la définition de "courte durée".
Cette période de 7 jours peut légitimement être ouverte à rémunération.
Cette période de 7 jours peut légitimement être ouverte à rémunération.
Shopify porte son choix sur Lucas, "connecté de 8h à 23h", ce qui semble confirmer la présence d'heures supplémentaires (à payer également) ainsi qu'une entorse au droit du travail : il faut 11h de repos entre 2 jours de travail.
Travailler de "8 à 23h" => 105h sur la semaine, donc 70 heures supp'. On est loin du plafond hebdomadaire autorisé par le code du travail et la convention collective (48h)
Evidemment, l'entreprise peut jouer sur le flou juridique encadrant cette période. Les candidat-es ne sont pas salarié-es, iels ne sont pas soumis au droit du travail, etc.
Nous sommes curieux d'avoir l'avis de juges sur ce cas, et nous serions ravi-es d'avoir une discussion à ce sujet avec les candidat-es de ce processus de recrutement.