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Traduction de la lettre annuelle du grand Warren Buffet à destination des actionnaires.

Installez-vous confortablement pour une bonne dose de sagesse ☕
"Aux actionnaires de Berkshire Hathaway Inc.

Charlie Munger, mon associé de longue date, et moi-même avons pour tâche de gérer une partie de vos économies.
Nous sommes honoré de votre confiance. Notre position comporte la responsabilité de vous faire part de ce que nous aimerions savoir si les rôles étaient inversés. Nous aimons communiquer directement avec vous par le biais de cette lettre annuelle...
... et également par le biais de l'assemblée annuelle. Notre politique est de traiter tous les actionnaires de manière égale. Par conséquent, nous n'avons pas de discussions avec des analystes ni de grands établissements.
Dans la mesure du possible, également, nous publions des communications importantes le samedi matin afin de maximiser le temps dont disposent les actionnaires et les médias pour absorber les nouvelles avant l'ouverture des marchés lundi.
Une multitude de faits et de chiffres sur le Berkshire sont présentés dans le rapport annuel. Certains actionnaires trouveront ce détail captivant ; les autres préféreront simplement apprendre ce que Charlie et moi croyons être nouveau ou intéressant à Berkshire.
Hélas, il y a eu peu d'actions de ce genre en 2021. Nous avons cependant fait des progrès raisonnables pour augmenter la valeur intrinsèque de vos actions. Cette tâche est ma tâche principale depuis 57 ans. Et cela continuera.
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐞́𝐝𝐞𝐳

Berkshire possède une grande variété d'entreprises, certaines dans leur intégralité, d'autres seulement en partie. Ces participations minoritaires se composent en grande partie d'actions ordinaires de grandes sociétés américaines.
De plus, nous possédons quelques entreprises non-américaines et participons à plusieurs co-entreprises ou autres activités de collaboration.
Dans tous nos investissements, notre objectif est d'avoir des positions significatifs dans des entreprises à la fois durables économiquement et avec un PDG de premier choix.
Veuillez noter en particulier que nous achetons des parts d'entreprises en fonction de nos attentes sur leurs performances commerciales à long terme, et non pour tirer profit de mouvements du marché à court-terme.
Ce point est crucial : Charlie et moi ne sélectionnons pas juste des actions ; nous sommes des sélectionneurs d'entreprises.
Je fais beaucoup d'erreurs. Par conséquent, notre vaste collection d'entreprises est composée d'entreprises qui ont des affaires très florissantes, beaucoup d'autres qui jouissent simplement de bonnes caractéristiques économiques, et quelques-unes qui sont décevantes.
L'un des avantages de notre portefeuille d'actions ordinaires est qu'il devient parfois facile d'acheter des actions d'entreprises merveilleuses à des prix merveilleux. Ces opportunités d'investissements presque trop faciles sont très rares et limitées en volume.
Un autre avantage est qu'il est facile de sortir d'un investissement raté.

𝐒𝐮𝐫𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞, 𝐒𝐮𝐫𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞
Voici quelques éléments sur Berkshire qui surprennent souvent même les investisseurs chevronnés :
➡️Beaucoup de gens perçoivent Berkshire comme holding financière. En vérité, Berkshire possède et exploite davantage d'actifs «d'infrastructure» basés aux États-Unis que toute autre société américaine. Cette suprématie n'a jamais été notre objectif. C'est pourtant devenu un fait.
À la fin de l'année, ces actifs d'infrastructure nationaux figuraient au bilan de Berkshire à 158 milliards de dollars. Ce nombre a augmenté l'an dernier et continuera d'augmenter. Berkshire sera toujours en croissance.
➡️Chaque année, votre entreprise effectue d'importants paiements d'impôt fédéral sur le revenu. En 2021, par exemple, nous avons payé 3,3 milliards de dollars sur un total d'impôt sur les sociétés de 402 milliards$ reçu par le Trésor américain.
De plus, Berkshire paie des impôts d'État et étrangers substantiels. L'histoire de Berkshire illustre clairement le partenariat financier invisible et souvent méconnu entre le gouvernement et les entreprises américaines.
Notre histoire commence au début de 1955, lorsque Berkshire Fine Spinning et Hathaway Manufacturing ont acceptés de fusionner leurs entreprises.
Dans leurs demandes d'approbation aux actionnaires, ces entreprises respectées du textiles en Nouvelle-Angleterre ont exprimé de grands espoirs pour cette fusion.
La direction d'Hathaway, par exemple, a assuré à ses actionnaires que « la fusion des ressources et des équipes de gestions nous permettra de devenir l'une des organisations les plus solides et les plus efficaces de l'industrie textile.
Cette vision optimiste a été appuyée par par le conseiller de la société, Lehman Brothers (oui, LE Lehman Brothers).

Je suis sûr que ce fut une journée joyeuse à Fall River (Berkshire) et à New Bedford (Hathaway) lorsque le syndicat a approuvé la fusion.
Mais une fois la fête terminée, et les banquiers rentrés chez eux, les actionnaires ont récolté un désastre. Au cours des neuf années qui ont suivi la fusion, les actionnaires de Berkshire ont observé une chutede la valeur nette de l'entreprise de 51,4 m$ à 22,1 m$.
En partie, cette baisse a été causée par des rachats d'actions, des dividendes mal avisés et des fermetures d'usines. Au bout de neuf années d'efforts de plusieurs milliers d'employés, l'entreprise a fini par enregistrer une perte d'exploitation.
Les problèmes de Berkshire n'étaient pas inattendus: l'industrie textile de la Nouvelle-Angleterre était discrètement entrée dans une récession irréversible. Au cours des neuf années qui ont suivi la fusion, le Trésor américain a également souffert des problèmes de Berkshire.
L'entreprise n'a payé au gouvernement que 337 359 $ d'impôt sur le revenu pendant cette période, soit un pitoyable 100 $ par jour.
Mais au début de 1965, les choses ont changé. Berkshire a adopté une nouvelle direction qui a redéployé les liquidités disponibles et orienté tous les bénéfices vers une multitude d'entreprises florissantes, dont la plupart le sont restées de nombreuses années.
Le réinvestissement constant des bénéfices, couplé au pouvoir des intérêts composés, a opéré sa magie, et les actionnaires ont vu leur entreprise prospérer.

Il convient de noter que les propriétaires de Berkshire n'étaient pas les seuls bénéficiaires de cette changement de cap.
Leur « partenaire silencieux », le Trésor américain, a pu collecter des dizaines de milliards de dollars auprès de la société en impôts sur le revenu. Vous vous souvenez des 100 $ par jour ? Aujourd'hui, Berkshire verse environ 9 millions de dollars par jour au Trésor.
Par souci d'équité envers notre partenaire gouvernemental, nos actionnaires devraient reconnaître le fait que la prospérité de Berkshire a été fortement favorisée par le fait que Berkshire opère aux Etats-Unis.
Notre pays se serait quand même très bien porté depuis 1965 sans les contributions Berkshire.
Si Berkshire avait été fondé en dehors des Etats-Unis, l'entreprise n'aurait jamais été près de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Donc lorsque vous voyez le drapeau 🇺🇸, dites Merci.
En partant d'un achat de 8,6 millions de dollars de National Indemnity en 1967, Berkshire est devenu le leader mondial l'assurance « flottante» – de l'argent que nous détenons et que nous pouvons investir mais qui ne nous appartient pas.
Le volume d'argent géré par Berkshire est passé de 19 millions de dollars en 1967 à 147 milliards de dollars aujourd'hui.
(...) Une grande partie de notre énorme création de valeur dans le domaine de l'assurance est attribuable à la bonne chance de Berkshire lors de l'embauche en 1986 de Ajit Jaïn.
Nous nous sommes rencontrés pour la première fois un samedi matin et j'ai rapidement demandé à Ajit quelle était son expérience en matière d'assurance.

Il a répondu : "Aucun".

J'ai dit: "Personne n'est parfait" et je l'ai embauché.
C'était mon jour de chance : Ajit était en fait le choix le plus parfait que j'aurais pu faire. Mieux encore, il continue de l'être – 35 ans plus tard.
Une dernière réflexion sur l'assurance: je pense qu'il est probable - mais loin d'être assuré - que le portefeuille de Berkshire
puisse être maintenus sans que nous encourions de perte de à long terme.
Je suis certain, cependant, qu'il y aura quelques années où nous subissons de telles pertes, impliquant peut-être des sommes très importantes.
Berkshire est conçu pour gérer les événements catastrophiques comme aucun autre assureur - et cette priorité restera longtemps après que Charlie et moi soyons partis.

𝐍𝐨𝐬 𝟒 𝐠𝐞́𝐚𝐧𝐭𝐬
Par l'intermédiaire de Berkshire, nos actionnaires possèdent plusieurs dizaines d'entreprises. Certaines d'entre elles, à leur tour, ont une collection de filiales qui leur sont propres. Par exemple, Marmon compte plus de 100 opérations commerciales individuelles,...
...allant de la location de wagons à la fabrication de dispositifs médicaux.

Néanmoins, les opérations de nos «4 géants» représentent une très grande partie de la valeur de Berkshire.
➡️En tête de liste se trouve notre groupe d'𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀. Berkshire détient effectivement 100 % de ce groupe, dont l'énorme
valeur flottante que nous avons décrite précédemment.

L'activité d'assurance est faite sur mesure pour Berkshire.
Ce service ne sera en effet jamais obsolète et le volume des ventes
suivra généralement la croissance économique et l'inflation. (...) Notre entreprise peut et va bien se comporter.
Il existe, bien sûr, d'autres assureurs avec d'excellents modèles commerciaux et perspectives. Reproduire le modèle économique de Berkshire serait , par contre, presque impossible.
➡️ 𝐀𝐩𝐩𝐥𝐞 - notre second géant - est un autre type d'actif. Ici, notre participation n'est que de 5,55 %, contre 5,39 % un an plus tôt. Cette augmentation ressemble à des cacahuètes. Mais considérez que chaque 0,1% des bénéfices d'Apple en 2021 représente 100 m$.
Nous n'avons dépensé aucun $ de Berkshire pour augmenter nos parts de 0.16%. Les rachats d'action fait par Apple ont fait le travail. (...) Apple nous a payé 785 m$ de dividendes l'année dernière.
Pourtant, notre "part" des bénéfices d'Apple s'élevait à un montant stupéfiant de 5,6 milliards de dollars. Une grande partie de ce que la société a conservé a été utilisée pour racheter des actions Apple, un acte que nous applaudissons.
Tim Cook, le brillant PDG d'Apple, considère à juste titre les utilisateurs des produits Apple comme ses premiers amours, et toutes les divisions bénéficient également de la touche managériale de Tim.
➡️ 𝐁𝐍𝐒𝐅 (chemin de fer) notre troisième géant, continue d'être la première artère du commerce américain, ce qui en fait un atout indispensable pour l'Amérique ainsi que pour le Berkshire. Si les nombreux produits essentiels transportés par BNSF étaient...
...au lieu de cela transporté par camion, les émissions de carbone de l'Amérique monteraient en flèche. Votre chemin de fer a réalisé un bénéfice record de 6 milliards de dollars en 2021.
Ici, il convient de le noter, nous parlons d'un type de report des bénéfices "à l'ancienne", que nous privilégions : un chiffre calculé après intérêts, impôts, amortissement et toutes formes de compensation.
(Notre définition suggère un avertissement : des « ajustements » trompeurs des bénéfices - pour utiliser une description polie - sont devenus à la fois plus fréquents et plus fantaisistes à Wall Street à mesure que les actions grimpent)
Les trains BNSF ont parcouru 230 millions de kilomètres l'année dernière et transporté 535 millions de tonnes de marchandises. Ces deux chiffres dépassent de loin ceux de tout autre transporteur américain. Vous pouvez être fier de votre chemin de fer.
𝐁𝐇𝐄 (énergie) , notre dernier géant, a gagné un record de 4000 m$ en 2021. C'est plus de 30 fois plus que les 122 m$ gagné en 2000, l'année où Berkshire a acheté pour la première fois une participation dans BHE. Aujourd'hui, Berkshire détient 91,1 % de l'entreprise.
Les réalisations sociétales de BHE sont autant remarquables que ses performances financières. BHE n'avait pas de production éolienne ou solaire en 2000.
Elle était alors considérée comme un acteur relativement nouveau et mineur dans l'énorme industrie de la production d'électricité.
Par la suite, sous la direction de David Sokol et de Greg Abel, BHE est devenu un acteur incontournable de l'industrie et une force de premier plan dans l'éolien, le solaire et la transmission dans une grande partie des États-Unis.
Les commentaires de Greg à ce sujet sont disponibles aux pages A3 et A4. Les explications que vous y trouverez ne sont
en aucune façon une de ces histoires de « green-washing » à la mode actuellement.
BHE a fidèlement détaillé ses plans et performances dans les énergies renouvelables et la transmission chaque année depuis 2007.
La société prend depuis longtemps des mesures soucieuses du climat qui absorbent tous ses bénéfices. D'autres opportunités
se présenteront encore dans le futur. BHE a la gestion, l'expérience, le capital et l'appétit pour les grands projets énergétiques
dont notre pays a besoin.
𝐈𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬

Parlons maintenant des entreprises que nous ne contrôlons pas, une liste qui fait à nouveau référence à Apple.
Ci-dessous, nous énumérons nos quinze plus grandes participations en actions, dont plusieurs sont des sélections des deux gestionnaires d'investissement de longue date de Berkshire, Todd Combs et Ted Weschler.
Ted et Todd ont sous leur responsabilité un portefeuille de 34 milliards $, beaucoup de leur position étant trop faible que pour faire partie de ce tableau. De plus, une partie importante des dollars que Todd...
...et Ted gèrent sont déposés dans divers régimes de retraite d'entreprises appartenant à Berkshire, les actifs de ces régimes n'étant pas inclus dans ce tableau.
𝐁𝐨𝐧𝐬 𝐝'𝐞́𝐭𝐚𝐭

Le bilan de Berkshire comprend 144 milliards de dollars de trésorerie et d'équivalents de trésorerie (à l'exclusion des avoirs de
BNSF et BHE). De cette somme, 120 milliards de dollars sont détenus en bons du Trésor américain, tous arrivant à échéance dans moins d'un an. Ceci signifie que Berkshire finance entre 1⁄2 et 1% de la dette publique américaine.
Charlie et moi avons promis que Berkshire détiendrait toujours un minimum de 30 milliards de dollars de liquidités. Nous voulons que votre entreprise soit financièrement imprenable et ne dépende jamais de la gentillesse d'étrangers (ou même de celle d'amis).
Nous préférons tous les deux dormir paisiblement et nous voulons que nos créanciers, nos demandeurs d'assurance et nos actionnaires dorment tout aussi bien.

Mais 144 milliards de dollars ?

Cette somme imposante, je vous assure, n'est pas une expression dérangée de patriotisme.
Charlie et moi n'avons pas non plus perdu
notre préférence écrasante pour la propriété d'entreprise. En effet, j'ai d'abord manifesté mon enthousiasme pour cela il y a 80 ans,
le 11 mars 1942, lorsque j'ai acheté trois actions privilégiées de Cities Services.
Leur coût était de 114,75 $ et cela a nécéssité toutes mes économies. (Le Dow Jones Industrial Average ce jour-là a clôturé à 99, une leçon à retenir: ne pariez jamais contre l'Amérique).
A la suite de ce premier investissement, j'ai toujours conservé au moins 80 % de ma valeur nette en actions. Mon statut préféré tout au long cette période était de 100% - et l'est toujours.
Berkshire est investi à environ 80 %, ce qui est une conséquence de mon incapacité à trouver des entreprises qui répondent à nos critères de détention à long terme. Charlie et moi avons enduré de temps en temps des périodes similaires avec beaucoup de cash dans le passé.
Ces périodes ne sont jamais agréable; elles ne sont également jamais permanentes. Et, heureusement, nous avons eu une alternative légèrement attrayante pendant 2020 et 2021 pour le déploiement du capital: le rachat d'actions Berkshire.
𝐑𝐚𝐜𝐡𝐚𝐭 𝐝'𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬

Nous pouvons augmenter la valeur de votre investissement de trois manières.
Le premier, celui que l'on préfère: augmenter la rentabilité à long terme des entreprises contrôlées par Berkshire grâce à la croissance interne ou en réalisant des acquisitions.
Aujourd'hui, les opportunités internes offrent de bien meilleurs rendements que les acquisitions. La taille de ces opportunités, cependant, est faible par rapport au cash dont dispose Berkshire.
Notre deuxième choix est d'acheter des participations non-majoritaires dans les nombreuses bonnes entreprises qui sont cotées en bourse. De temps en temps, ces possibilités sont à la fois nombreuses et manifestement attrayantes. Aujourd'hui, cependant, nous en trouvons peu.
C'est en grande partie à cause des taux d'intérêt à long terme qui sont bas et font grimper les prix de tous les actifs productifs, qu'il s'agisse d'actions, d'appartements, de fermes, de puits de pétrole, peu importe.
D'autres facteurs influencent les valorisations également, mais les taux d'intérêt seront toujours importants.

Notre dernière voie vers la création de valeur consiste à racheter des actions Berkshire.
Par ce simple geste, nous augmentons votre part des nombreuses entreprises contrôlées et non contrôlées que Berkshire possède. Lorsque l'équation prix/valeur est bonne, cette voie est pour nous le moyen le plus simple et le plus sûr d'augmenter votre patrimoine.
Périodiquement, à mesure que les voies alternatives deviennent peu attrayantes, les rachats ont du sens pour les propriétaires de Berkshire.
Au cours des deux dernières années, nous avons donc racheté 9 % des actions qui étaient en circulation à la fin de l'année 2019 pour un coût totalde 51,7 milliards de dollars.
Cette dépense a laissé nos actionnaires permanents détenir environ 10% de plus de toutes les entreprises Berkshire, qu'elles soient en propriété exclusive (telles que BNSF et GEICO) ou en propriété partielle (telles que Coca-Cola et Moody’s).
Je tiens à souligner que pour que les rachats de Berkshire aient un sens, nos actions doivent s'echanger à un prix approprié. Nous ne voulons pas surpayer les actions d'autres sociétés, et cela détruirait la valeur si nous devions surpayer lorsque nous achetons Berkshire.
Au 23 février 2022, depuis la fin de l'année, nous avons racheté des actions supplémentaires à un coût de 1,2 milliard de dollars. Notre appétit reste grand mais restera toujours dépendant des prix.
Il convient de noter que les opportunités de rachat de Berkshire sont limitées en raison de sa base d'investisseurs de qualité.
Si nos actions étaient fortement détenues par des spéculateurs à court terme, la volatilité des prix et les volumes de transactions augmenteraient substantiellement. Ce type d'échanges nous offrirait de bien plus grandes possibilités de créer de la valeur en faisant des rachats.
Néanmoins, Charlie et moi préférons de loin les propriétaires que nous avons, même si leur admirable achat et conservation limitent la mesure dans laquelle les actionnaires de long terme peuvent profiter de rachats opportunistes."
La lettre continue sur un hommage émouvant au défunt PDG de TTI, une société achetée par Berkshire en 2000.

Warren remercie particulièrmement ses actionnaires long-terme, qu'il est ravi de servir au quotidien.
C'est tout pour moi, vous trouverez la VO ici: https://www.berkshirehathaway.com/letters/2021ltr.pdf
You can follow @LRaisone.
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