Je vois passer plein de tweets de la #PrimairePopulaire et de leurs convertis plus ou moins récents utilisant la belle victoire de Gabriel #Boric au Chili (bravo, camarade !) pour promouvoir leur propre montage en France.
En vérité, ça n& #39;a rien à voir (attention, c& #39;est long).
En vérité, ça n& #39;a rien à voir (attention, c& #39;est long).
La #PrimairePopulaire vise à désigner un·e candidat·e début février 2022, soit deux mois avant l& #39;élection. #Boric a été désigné cinq mois avant : la primaire permettait de faire une campagne, et servait donc de lancement plutôt que de frein.
La primaire que gagne #Boric est organisée dans un cadre légal, avec de vrais bureaux de vote. Elle engage les partis (mieux que la version française de 2016 qui a vu les parjures de #Valls et #Rugy, et le #PS torpiller son propre candidat).
(merci #Wikipedia)
(merci #Wikipedia)
Les partis qui soutiennent #Boric et son concurrent #Jadue, en traduction française, vont de #NuitDebout à #EELV (du moins, en majorité) [1] en passant par #FranceInsoumise, les #PCF et #NouvelleDonne.
Les équivalents chiliens du #PS et du #PRG soutiennent #Provoste.
Les équivalents chiliens du #PS et du #PRG soutiennent #Provoste.
[1] le révélateur de la gauche française, ce sont quelques litres de gouache mis par #Attac sur les vitrines de la Samaritaine, pour dénoncer l& #39;évasion fiscale. La majorité d& #39; #EELV soutient Attac ( #Piolle, #Rousseau) ; #Jadot et #Faure se cachent ; Hidalgo soutient le capital.
La gauche progressiste et écologiste part donc unie à présidentielle chilienne, alors que la gauche soc-dem est divisée (et distincte de la candidature #Boric) : en plus de #Provoste, il y a #EnríquezOminami. Ils se rallient à Boric au second tour.
La #PrimairePopulaire, c& #39;est donc trop tard et trop à droite (c& #39;est entretenu par #Hidalgo, qui a choisi #Lallement, #Girard et #Arnault plutôt que #Simonnet, #Coffin et #Trouvé, par #Montebourg et #Taubira, absents de tous les combats face à #Macron depuis cinq ans).