1. Cette nouvelle lettre est adressée au président de la République, aux membres du gouvernement, aux parlementaires et officiers généraux. Elle a cette fois-ci était écrite par des militaires actifs, ce qui est inédit. Elle est par conséquent anonyme pour des raisons évidentes.
2. Son but, est en premier lieu, de soutenir publiquement la 1ère tribune rédigée par des retraités de l'armée, lynchés par la presse, des parlementaires et ministres. Puis, à appuyer le constat du délitement de la France, fait par les anciens. Enfin, c'est une sorte d'ultimatum.
3. Dans ce texte ressort une profonde colère vis-à-vis des min. et parlem. critiques à leur égard : "Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance."
4. Les militaires actifs déclarent ressentir le besoin de "vérité", suite aux mots très forts utilisés par les anciens :
"Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité."
5. Un constat partagé par la nouvelle génération sur cette France : "Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public."
6. Un passage choc, qui sonne comme un avertissement : "Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile."
7. Mais ils poursuivent en affirmant que cela sera probablement inévitable, car les braises sont là : "Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement."
8. À travers cette lettre, un hommage aux anciens : "Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres [...] ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli [...]"
9. Et en toute fin : "Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays."
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