j'ai fait une vidéo @KonbiniFr pour parler de mon bouquin #steaksisme. elle est sortie ce samedi matin. actuellement, il y a pas loin de 1.000 commentaires, d'une violence inouïe. personne ne les modère. j'ai dû rapidement passer mon compte instagram en privé. et bon week-end

konbini a préféré retirer la vidéo (je n'ai rien demandé), sans un mot d'explication, plutôt que modérer les commentaires. waouh. quelle classe. on bâillonne des féministes sous la pression des raclures. quelle vie. 




vous savez quoi ? quelques heures après le tournage, j'ai envoyé un mail à mon éditeur et mon agente pcq j'avais peur que konbini détourne mes propos avec un montage putassier (ça m'est déjà arrivé). ils ont répondu à mes doutes en me rassurant sur leurs intentions. HAHAHAHA.
merci à toustes pour vos nombreux messages de soutien, ici et sur insta. ça fait vraiment chaud au cœur
sur ce, je retourne faire de l'hydromel dans stardew valley.

explications de konbini : https://twitter.com/benoitlebreau/status/1391068081175269381?s=19
konbini n'aurait donc personne pour modérer le WE. irresponsable de la part d'un média qui capitalise à ce point sur les RS. ça leur a pris 7h et +1000 coms avant de réagir.. en suppr la vidéo ! la moindre des choses, quand des gens s'exposent, c'est de les protéger un minimum.
pourquoi on accepte de faire des vidéos chez konbini ? pour faire connaître nos idées, notre travail, pour toucher un public plus large que nos bulles. on s'expose parce qu'on est convaincu-e-s qu'il est nécessaire de déconstruire les préjugés, de faire de la pédagogie.
c'est gagnant-gagnant : on a de la visibilité (et on espère vendre quelques livres), eux une vidéo qui fait réagir (donc un fort taux d'engagement à vendre aux marques, donc du pognon) + une caution progressiste / féministe / woke etc.
qui a le plus à y perdre dans l'histoire ? clairement, nous. psychologiquement, on a beau s'être déjà mangé des vagues de harcèlement, personne n'est préparé à se manger 1.000 "sale pute", "va niquer ta mère", "ferme ta gueule", "grosse conne" et insultes homophobes ou racistes.