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Je cherche un mot.
Pour décrire cette situation où quelqu'un vous ment, et non seulement vous ment mais énonce avec aplomb l'exact inverse de ce qu'il soutenait un instant avant. Vous le savez et il sait que vous le savez. Il est grotesque, il le sait, mais il se le permet.
Pour décrire cette situation où quelqu'un vous ment, et non seulement vous ment mais énonce avec aplomb l'exact inverse de ce qu'il soutenait un instant avant. Vous le savez et il sait que vous le savez. Il est grotesque, il le sait, mais il se le permet.
Comme lorsque Anne-Christine Lang défend les choix de Jean-Michel Blanquer en pointant qu'avec le contrôle continu, le Bac de Saint-Jean de Passy risque de valoir plus que celui d'un lycée du 93. https://twitter.com/rvleroux/status/1389703872810213376?s=20
Comme lorsqu'Olivier Véran appelle la gauche à regarder en face le bilan social de LREM, la même semaine où la presse laisse fuiter que Laurent Pietraszewski pourrait bien ne plus être tête de liste, et donc que LREM elle-même a honte de son bilan social. https://twitter.com/olivierveran/status/1389534872918757378?s=20
Comme lorsque Stanislas Guérini se félicite de l'alliance entre LREM et LR en PACA puis dénonce deux droites irréconciliables 4 jours plus tard. https://twitter.com/StanGuerini/status/1389171457779924992?s=20
Comme lorsque Clément Beaune déclare "si lever les brevets avait une quelconque utilité, nous le ferions immédiatement, mais ça ne sert à rien aujourd'hui" le 30 mars avant de tweeter 
le 6 mai https://twitter.com/CBeaune/status/1390253853359083520?s=20
le 6 mai https://twitter.com/CBeaune/status/1390253853359083520?s=20
Quand les enfants sont contaminants ou non selon ce qui arrange le pouvoir. https://twitter.com/MarieLaureGB/status/1390418954573725715?s=20
Quand Blanquer maintient une épreuve mais ne garde pas la note si elle est moins bonne que le contrôle continu et permet une tolérance hors sujet par rapport à l'épreuve. https://twitter.com/ErwinCanard/status/1390007422761177090?s=20
Quand Macron se vante d'avoir inspiré une mesure qu'il combattait il n'y a même pas 2 semaines, contre laquelle son parti votait à l'unanimité 1 semaine avant et qu'une de ses ministres qualifiait de "méconnaissance profonde de la réalité industrielle." https://twitter.com/MaximCombes/status/1390402425366929409?s=20
Vous voyez, ce ne sont que quelques exemples de cette semaine. D'autres exemples sur des masques, des tests ou des attestations viennent à l'esprit.
Comme appelle-t-on cette façon de procéder ? Le foutage de gueule, bien sûr, mais que tout le monde comprend.
Comme appelle-t-on cette façon de procéder ? Le foutage de gueule, bien sûr, mais que tout le monde comprend.
Il y a de la chutzpah de l'Hébreu, et du gaslighting ds anglophones, mais sans le panache du premier terme ni l'intelligence machiavélique du second. Ici, on est dans le registre du veule et du grotesque.
C'est aussi Tartuffe, Trissotin ou les Diafoirus, dans une certaine mesure, mais eux ont une forme d'ascendant sur Orgon et Madame Pernelle, sur Belise et Armande, sur Argan, qui sont dupes, certes, mais sincèrement.
Ici, personne n'y croit, certains feignent tout au plus.
Ici, personne n'y croit, certains feignent tout au plus.
C'est Gilderoy Lockhart qui déclare "It's a simple charm I've used it countless times" qui supprime les os de Harry, plutôt que de les réparer et qui conclut "Well, that can sometimes happen. But the point is, the bones are no longer broken".
On pourrait appeler ça le Macronisme, tout simplement. Mais un terme serait pratique. On en a bien besoin en ce moment.
