Thread d’appréciation des oiseaux présents sur le territoire de France métropolitaine, parce que les jolis oiseaux tropicaux sont certes magnifiques, mais ici on a des espèces qui ont besoin d’être protégées aussi, et qui sont trop souvent ignorées :

Rappel (évident) que ce n’est pas parce qu’un oiseau est jugé joli qu’il mérite davantage d’efforts de conservation qu’un autre. Par exemple l’ibis chauve est en danger critique d’extinction, avec quelques centaines de couples restants dont une mini-colonie en Corse.

Certaines espèces très connues, considérées comme emblématiques de nos régions, sont en danger d’extinction et auront peut-être disparues d’ici quelques décennies, comme l’hirondelle rustique, l’alouette des champs, la perdrix grise ou encore la plupart des vautours.

D’autres, comme les perdrix rouges ou les canards colverts, ne sont plus présents à l’état sauvage en France.
L’espèce a été diluée à force de croisements avec des animaux relâchés pour la chasse ou échappés de captivité, et tous les animaux sont désormais des "hybrides".

Bon revenons aux jolis oiseaux au lieu d’être alarmiste (même si c’est justifié).
Le thread n’a pas de vocation scientifique, c’est juste de jolis oiseaux
On connaît trop peu la nature qui nous entoure, et on ne protège bien que ce que l’on connaît et apprécie.

Dans les petits Anatidés, on a notamment le tadorne de Belon (dans les zones côtières), la sarcelle d’été (plutôt N-O de la France), la nette rousse (dans le Sud et dans l’Est), ou encore le fuligule morillon (surtout en hiver).

Dans les oiseaux d’eau, on peut noter le macareux moine (niche uniquement en Bretagne), le combattant varié (très localement en Pays de la Loire/sud-Bretagne), la bécassine des marais et son plumage finement décoré (surtout en hiver), ou le grèbe huppé (largement répandu).

Parmi nos rapaces, tous très menacés, on a le gypaète barbu (Pyrénées et Alpes), l’élanion blac et le balbuzard pêcheur (surtout dans le sud-ouest), parfois quelques pygargues à queue blanche en migration.

On continue avec le faisan de Colchide, très connu mais quand même magnifique, le grand tétras qui vit plutôt en montagne, le ganga catta (en plaine de Crau uniquement) ou encore la tourterelle des bois, très menacée et... pourtant autorisée à la chasse (jusqu’à cette saison)

Parmi les migrateurs d’été, on trouve notamment le loriot au chant flûté très reconnaissable, le guêpier dont le régime alimentaire se devine facilement, le rollier (bassin méditerranéen) ou encore la huppe fasciée au vol caractéristique.

Des espèces moins connues du grand public maintenant...!
L’outarde canepetière, menacée par l’agriculture intensive, le tichodrome échelette et le cassenoix moucheté, présents dans le sud-est en montagnes, ou encore l’étourneau roselin, visible en migration sur le littoral.

Les plus petits passereaux ne sont pas en reste...!
On remarquera notamment le chardonneret élégant, la linotte mélodieuse, le serin cini ou l’orite à longue queue, tous quatre avec des aires de répartition couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain.

Certaines espèces deviennent si courantes qu’on ne les remarque plus, alors qu’elles n’ont selon moi rien à envier aux espèces exotiques.
Par exemple le héron cendré, l’étourneau sansonnet, le martin-pêcheur ou même le pigeon ramier...!

Parmi les espèces introduites, invasives ou non, on retiendra notamment le faisan vénéré, l’ouette d’Egypte, l’érismature rousse ou encore la bien connue perruche à collier.

On pourrait mentionner beaucoup d’autres espèces comme le bihoreau gris, la panure à moustaches, la sterne caugek, la spatule blanche ou le monticole de roche, mais ça durerait des heures.

Les populations d’oiseaux sauvages connaissent actuellement un déclin rapide, dû entre autres à la destruction de leurs habitats naturels, à la raréfaction de la nourriture (les insectes notamment), à l’assèchement des zones humides, parfois à la chasse et au braconnage.

Vous pouvez, pour les aider, les nourrir en hiver (pas n’importe comment, renseignez-vous bien avant), installer des nichoirs, devenir bénévole dans un centre de soin à la faune sauvage, ou encore créer un refuge @LPOFrance chez vous, même sur un simple balcon...!

Je rappelle que ce thread n’a absolument aucune vocation scientifique, je ne suis pas à l’abri d’inexactitudes ou d’erreurs qui se seraient glissées dedans de manière bien entendue involontaire.
Libre à chacun-e de faire son propre thread si vraiment le mien vous horripile

La bonne bise et protégez les oiseaux, et de manière générale la faune sauvage, qui en a bien besoin