Sol pauvre, manque d’eau l’été, terrains pentus, l’agriculture cévenole est en voie de disparition. La quasi-disparition de l’agriculture a fortement impacté le milieu naturel et les paysages. 2/12
La photo à droite date de 1965. On voit nettement l’importance des terrains cultivés dans la vallée et sur les coteaux où l’édification de terrasses permettait de cultiver. La photo de gauche est de 2010. La quasi-totalité des terrains cultivés ont été conquis par la forêt. 3/12
Mêmes dates pour les photos suivantes, mêmes causes et mêmes effets avec, en plus, l’urbanisation qui s’est développée sur les terrains plats autrefois entièrement cultivés. 4/12
La forêt occupe désormais 92 % du territoire communal. Les chênes verts et les pins maritimes ont progressivement remplacé les cultures et la châtaigneraie aidés en cela par le développement de maladies du châtaigner comme l’encre ou le Cynips dû réchauffement climatique. 5/15
Là où, autrefois, perdrix rouges, lapins de garennes, rapaces, tourterelles, trouvaient un milieu favorable constitué d’une mosaïque de parcelles cultivées de petite taille ces espèces ont, aujourd’hui pratiquement disparues. 6/12
Le développement spectaculaire de la forêt et l’embroussaillement qui a suivi l’abandon de l’agriculture et de l’élevage ont favorisé, par-contre, d’autres espèces sauvages et notamment le sanglier qui trouve là un milieu très favorable à cette espèce. 7/12
Sur cette commune, d’environ 1000 ha, le tableau de chasse annuel en sangliers était d’une vingtaine d’animaux par an pendant les années 70. Les chasseurs, contraints de gérer l’abondance, prélèvent, ces dernières années entre 150 et 200 sangliers par saison de chasse. 8/12
Il n’y a jamais eu ni lâcher ni agrainage sur ce territoire désormais inclus dans le Parc National des Cévennes. 9/12
Même sans agriculture et donc de dégâts indemnisables les problèmes liés à cette très forte densité de sangliers (15 à 20 animaux prélevés aux 100 ha) deviennent difficilement supportables (collisions, dégâts dans les jardins, intrusions régulières dans les villages, …). 10/12
Ce type d’évolution du milieu n’est pas exceptionnel dans les territoires du Sud de la France. Il explique, en grande partie, le développement considérable des populations de sanglier dans notre pays. 11/12
Celui-ci n’est en rien lié à des « lâchers » d’animaux ou à du « nourrissage » comme tentent de le faire croire les activistes anti-chasse démontrant ainsi une parfaite méconnaissance des espèces et de l’écologie. 12/12
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