En fait, j’ai une pensée vraiment tendre pour les enseignants qui se battent avec les ENT. Ils se sont pris dans la tête de devoir changer en urgence leurs modalités pédagogiques. Ils ont décidé des trucs, souvent en équipe (du temps).
Alors lundi, après avoir passé un week-end pourri (comment je vais gérer mes momes et mes cours), ils se sont connectés.... Et ça marche pas.
Alors là, panique : on fait quoi ? On change les modalités pour être moins dépendant des outils ? On essaie de tout replanifier ? Ah oui, mais maintenant il y a aussi les 200 mails de parents, d’enfants affolés.
Il y a aussi un peu les lettres de cadrage qui sont arrivés alors qu’ils avaient pris des décisions... Alors que faire ? Changer ? S’y tenir ? Abandonner et se dire : bon, ben une semaine ne l’es tuera pas.
Ah oui, bon, il faut aussi écrire aux profs de leurs propres momes en étant confraternels mais en étant stressé.
Bon, et puis ils sont pas dans le supérieur : ils ont des petites tablettes graphiques payées avec leurs deniers pas les beaux trucs qu’on a eu à l’ @UnivParisSaclay
Parce ce que les profs dans leur très grande majorité, ils veulent le meilleur pour les momes. Ils les voient ceux qui étaient déjà limité et qui vont encore décrocher. Ça leur fait mal au ventre. Ils n’ont pas fait ce métier pour faire du tri social.
Alors, encore une fois, les profs : on vous aime. Parce ce que nos enfants avec vous comprennent le monde différemment, s’émancipent.