Read on Twitter
Une fois leur attestation d’interdiction obligatoire dûment remplie et validée par le Bureau Gibi des Déplacements Autorisés, les Shadoks pouvaient pomper, pomper... dans la mesure du pompage autorisé évidemment.
Les déplacements entre le lieu de pompage de la Cosmopompe et le domicile étaient autorisés aux Shadoks à condition qu’ils se fassent sur une seule patte (patte droite les jours pairs, patte gauche les jours impairs) ce qui était facile à comprendre.
Si un Shadok voulait se faire vacciner contre la maladie mystérieuse, il devait prendre une dose du remède en veillant bien à avaler la deuxième dose avant la première sans quoi la potion était inefficace.
À cause de leur long bec, certains Shadoks avaient des difficultés à porter leur masque et se contentaient de le prendre à la main. Ce qui n’était pas bien.
Pour les Gibis qui étaient beaucoup plus intelligents, remplir une Attestation Obligatoire d’Interdiction était un jeu d’enfant.
Comme les Shadoks cochaient aussi bien la case Ga que la case Bu, la Zo ou la Meu, les Gibis décidèrent un jour que l’Attestation Obligatoire d’Interdiction serait facultative sauf cas contraire. Ainsi les choses étaient plus claires et les Shadoks pouvaient pomper, pomper...
Logiquement, les Shadoks avec des pieds en bas qui vivaient au-dessus de la planète Shadok n’avaient pas le droit de croiser les Shadoks avec des pieds en haut qui soutenaient la planète par en-dessous pour éviter qu'elle tombe.
Comme c’était le binz sur sa planète, le roi des Shadoks décida que tout ce qui était obligatoire serait en même temps interdit et vice versa. Le premier ministre Shadok n’avait plus qu’à appliquer la décision.
C’en était bel et bien fini de la bamboche pour les Shadoks qui allaient désormais devoir vivre claquemurés à l’extérieur de chez eux pour plus de sécurité.
Une loi obligeait tout Shadok à dormir à partir de 19 heures. S’il ne le faisait pas des choses très graves risquaient d’arriver (on ne sait pas quoi parce qu’heureusement tous dormaient, et c’est tant mieux).
Après plusieurs jours de tâtonnements tout rentra dans l'ordre sur la planète Shadok : les obligations redevenaient facultatives, les autorisations étaient désormais interdites et les Shadoks pouvaient pomper, pomper, dans le respect des règles déjà connues de l'art de pomper.
C'est tout pour aujourd'hui.
