#Thread Mr Vaccin

Après un passage à la Banque Mondiale, Viossat devient lobbyiste pour Lilly en 2001 puis intègre le cabinet du ministre de la Santé et participe à la gestion calamiteuse de la canicule de 2003.
Eli Lilly... Quelques mots...

En 1986, John Virapen, ancien directeur de la firme Eli Lilly en Suède, participe au lancement de la fluoxétine d’Eli Lily, molécule d’or baptisée Prozac qui sera l’antidépresseur le plus prescrit au monde.
John Virapen va commettre ce qui le hante aujourd’hui : avoir aidé à promouvoir un médicament dont il connaissait –déjà- l’impact suicidaire et dont la supériorité sur le placébo n’est toujours pas établie en 2014.
Il contact l’expert indépendant chargé de donner un avis sur la molécule de Lilly. « L’argent est toujours utile » lui dit l’expert quand Virapen lui demande ce qui ferait accélérer son affaire.
Le lendemain, Virapen appelle le bureau de Lilly à Copenhague, qui supervise les pays du Nord, et explique qu’il faut 100.000 couronnes pour obtenir une autorisation rapide, soit seulement 20.000 dollars...
Dans le dossier initial, on pouvait lire : "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès." A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires."
Virapen a déclaré en parlant de sa carrière : « Depuis des années parfois aux premières heures du jour des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve.
« Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent.
J’ai été un instrument, un exécutant, mais consentant, aux mains de l’industrie. […] J’ai été certes manipulé, mais sans me poser de questions. J’ai vendu mon âme au diable. »
Ce témoignage confirme ceux de Bernard Dalbergue, ancien cadre de chez Merck, Julie Wasselin pendant trente ans visiteuse médicale et Philippe Pignarre, ancien de chez Synthelabo et lanceur d’alerte avant l’heure.
Dans ce milieu, pour progresser, on rentre dans un cabinet ministériel, on flatte le ministre, et au besoin on l’envoie dans le mur par des conseils mal avisés. On retourne ensuite dans le privé pour utiliser ses nouvelles d’adresse au profit des industriels.
Viossat pantoufle ensuite comme ambassadeur en charge du SIDA à Genève pendant 2 ans puis rejoint le laboratoire Abbott (Abbvie) où il était chargé de lobbyer la Commission européenne, ainsi que les gouvernement américain et européens.
Abbvie, c’est le laboratoire qui se fait la plus grosse marge sur un medoc surfacturé à la Sécu française. Du vol pur et simple. Ce type de pillage en col blanc est permis par des gens comme Viossat. https://www.bastamag.net/prix-medicaments-remboursement-securite-sociale-laboratoires-pharmaceutiques-anti-cancereux
Viossat n’a fait toute sa carrière que nourrir son carnet d’adresses au service des actionnaires de Big Pharma. Il ne déclare aucune affectation depuis 2019, ce qui laisse à penser qu’il était payé à rester chez lui.
Viossat est désormais choisi pour rassurer les Français sur les bienfaits de Big Pharma, dont il a été le mercenaire.
On voudrait prouver aux Français que la haute administration s’est transformée en aristocratie incompétente mais inexpugnable, qui vit sur le dos des Gaulois réfractaires comme la vérole sur le bas clergé, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Etrangement ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmacodélinquance était une fatalité et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au dessus des lois, au dessus des Etats, au dessus des Démocraties
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