Une tentative de départ sur zone jihadiste en 2017 pour l'assaillante de #Lugano : on relève que les passages à l'acte en Europe de "homegrown" sont souvent le fait de personnes ayant été empêchées de partir. #Vienne en est un triste exemple récent. https://twitter.com/fedpolCH/status/1331543693711585280

1 - Tombée amoureuse, cas psy... des éléments à mettre en perspective parce que ce sont souvent des raccourcis pour expliquer l'engagement de femmes jihadistes, souvent moins "intelligible" que celui des hommes - notamment parce qu'elles n'ont pas un rôle actif dans la violence.

2 - Une femme "seule" dans la sphère jihadiste n'existe pas: elle est déterminée avant tout par rapport au lien qu'elle a avec un homme (frère, mari, père, fils, etc) en particulier, généralement son tuteur. Le mariage est un moyen privilégié d'obtenir un statut pour une femme.

3 - Le projet de mariage n'est donc pas forcément romantique, il peut être très pragmatique. Les femmes apparaissent souvent comme des êtres qui se radicalisent "par amour" et pas par conviction: c'est une erreur, qui brouille nos capacités à les prendre au sérieux.