
L'accusation implicite, que je vais essayer de ne pas travestir, serait que l'Arabie Saoudite ferait en sorte de rendre le port du niqab plus toléré de manière à ... rendre l'islam plus attractif ?
Cette accusation n'a de sens que si l'on considère qu'il existe un danger intrinsèque au fait que des femmes portent le voile ou le niqab.
Je parlerai de voile dans la suite de ce thread pour plus de lisibilité, mais mes propos s'appliqueront parfaitement aux deux.
Je parlerai de voile dans la suite de ce thread pour plus de lisibilité, mais mes propos s'appliqueront parfaitement aux deux.




Mais revenons-en au sujet d'origine. Et pour ça, commençons pas nous demander : qu'est-ce réellement que le "Soft Power" ?
La définition originelle, qu'on doit à Joseph Frye, serait la capacité d'une entité (pays, organisation ou autre) à influencer indirectement le comportement d'un autre acteur en sa faveur à travers des moyens non contraignants (structurels, culturels ou idéologiques).
Le soft power est à opposer au hard power qui, lui, utilise la violence ou la menace pour parvenir au même but.
Dans le cas qui nous intéresse, il faudrait que le port du voile des femmes en Arabie Saoudite puisse agir en soi-même de manière à influencer positivement les partenaires de l'Arabie Saoudite.
Je ne vois sincèrement pas de quelle manière ça puisse influer quoi que ce soit.

Le soft-power saoudien tourne plutôt autour des media. Ils ont racheté en 2018 30% du journal britannique The Independent, plutôt anti-saoudien. https://www.theguardian.com/media/2019/jul/23/evening-standard-and-independent-unable-to-rebut-concerns-over-saudi-ownership