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#Republique l’expulsion du pseudo camp de #migrants laisse circonspect, et appelle selon moi plusieurs réflexions pour sortir de la stricte émotion :
- Une frange contestataire de la société organise une action collective surprise (en ont-ils le droit? Non).
#Republique l’expulsion du pseudo camp de #migrants laisse circonspect, et appelle selon moi plusieurs réflexions pour sortir de la stricte émotion :
- Une frange contestataire de la société organise une action collective surprise (en ont-ils le droit? Non).
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La police arrive sur place et ordonne de quitter les lieux conformément au droit (oui la police est le bras armé de la loi pour ceux qui l’oublient). Les contestataires refusent. Ils refusent de se plier au droit et comptent résister physiquement.
La police arrive sur place et ordonne de quitter les lieux conformément au droit (oui la police est le bras armé de la loi pour ceux qui l’oublient). Les contestataires refusent. Ils refusent de se plier au droit et comptent résister physiquement.
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Deux options alors : soit retirer les FDO, soit faire procéder à l’évacuation avec emploi de la force. La PP décide la 2e. D’abord les FDO pousse nos protestataires pour les évincer « proprement ». Ils résistent encore, et poussent même les FDO (en ont-ils le droit? Non).
Deux options alors : soit retirer les FDO, soit faire procéder à l’évacuation avec emploi de la force. La PP décide la 2e. D’abord les FDO pousse nos protestataires pour les évincer « proprement ». Ils résistent encore, et poussent même les FDO (en ont-ils le droit? Non).
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Et là ça dérape, clairement. Des excès dans l’emploi de la force, tant dans les gestes (pas bravo le croche-pied) que sur les personnes concernées (notamment des journalistes). Le principe de l’emploi de la force n’est pas contestable. En revanche ses modalités d’hier oui.
Et là ça dérape, clairement. Des excès dans l’emploi de la force, tant dans les gestes (pas bravo le croche-pied) que sur les personnes concernées (notamment des journalistes). Le principe de l’emploi de la force n’est pas contestable. En revanche ses modalités d’hier oui.
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Quelles leçons en tirer?
- d’abord sur nous-mêmes : des cas individuels à traiter pour certains gestes inadmissibles (comme le croche pied), et collectivement la prise en compte que certaines unités ne sont par principe pas adaptées à ce type de missions, (...)
Quelles leçons en tirer?
- d’abord sur nous-mêmes : des cas individuels à traiter pour certains gestes inadmissibles (comme le croche pied), et collectivement la prise en compte que certaines unités ne sont par principe pas adaptées à ce type de missions, (...)
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et pour certaines d’entre elles insuffisamment encadrées et contrôlées dans l’action.
- ensuite sur la « bataille de l’image », qui est perdue d’avance : on a une opération qui dure plusieurs heures, qui démarre par la négociation et la demande de dispersion, qui sont vaines
et pour certaines d’entre elles insuffisamment encadrées et contrôlées dans l’action.
- ensuite sur la « bataille de l’image », qui est perdue d’avance : on a une opération qui dure plusieurs heures, qui démarre par la négociation et la demande de dispersion, qui sont vaines
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Si on refuse (de voir) l’emploi de la force, alors le problème est insoluble, et c’est l’État de droit qui serait paralysé (ce que cherchent d’ailleurs certains militants d’extrême gauche habitués de telles opérations illégales). Donc on fait usage de la police car c’est son
Si on refuse (de voir) l’emploi de la force, alors le problème est insoluble, et c’est l’État de droit qui serait paralysé (ce que cherchent d’ailleurs certains militants d’extrême gauche habitués de telles opérations illégales). Donc on fait usage de la police car c’est son
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rôle. Et même quand l’emploi de la force est légitime, on voit que cela, pas ce qui a précédé (le reste n’est pas spectaculaire!). Même régulier, un coup de bâton sans contexte ne fait jamais une image « propre », surtout sous la dictature de l’émotion. Fin.
rôle. Et même quand l’emploi de la force est légitime, on voit que cela, pas ce qui a précédé (le reste n’est pas spectaculaire!). Même régulier, un coup de bâton sans contexte ne fait jamais une image « propre », surtout sous la dictature de l’émotion. Fin.