C’est un directeur d’étude à l’ @EHESS_fr, Farhad Khosrokhavar, qui a écrit ces foutaises pour @POLITICOEurope !

Pour lui c’est la laïcité ( il parle même de «fondamentalisme laïc») qui serait la cause des attentats en France depuis 2015. En plus d’être honteux, c’est faux. 1/9 https://twitter.com/politicoeurope/status/1322484458801553408

Best of de ses grandes analyses sociologiques :

Pourquoi il y a t-il un processus de radicalisation en France ?

« C’est simple : c’est l'extrême laïcité de la France et son blasphème, qui a alimenté le radicalisme d'une minorité marginalisée. » 2/9

« L'usage immodéré des caricatures au nom du droit de blasphémer finit par saper le débat public : il stigmatise et humilie même les musulmans les plus modérés ou laïques, dont beaucoup ne comprennent pas l'obsession des laïcs français pour l'Islam... » 3/9

« Cela entraîne un cycle néfaste : provocation, contre-provocation, et descente aux enfers d'une société. Avec la radicalisation de la laïcité française, le nombre d'attaques djihadistes dans le pays s'est multiplié. » 4/9

Je m’arrête quand même sur les termes de « contre provocation », les islamistes ne « contre provoquent » pas. Ils tuent, ils décapitent, ils égorgent, ils fusillent des innocents en terrasse ou dans des salles de spectacle. Ce n’est pas de la contre provocation.... 5/9

Et il conclut : « La France paie un lourd tribut pour sa laïcité fondamentaliste, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses propres frontières. » 6/9

C’est quand même un sociologue de l’une des plus grandes écoles française qui écrit ce genre de bêtises : « l’obsession des laïcs français pour l’Islam », « radicalisation de la laïcité » ou « la laïcité fondamentaliste »... 7/9

Penser, écrire, enseigner que la laïcité serait à l’origine des attentats djihadistes qui frappent la France c’est vraiment faire le jeu de l’islamisme. C’est être l’idiot utile de ceux qui frappent la France pour ce que l’est. 8/9

Et malheureusement ces théories et ces thèses sont partagées par une bonne partie des universitaires français et donc par une partie des étudiants... Les débats sur ces thèmes, dans les prochaines années, vont être très compliqués. 9/9