1. Comme toujours, on ne peut parler que de ce qu’on connaît par expérience. Personne n’ayant l’expérience de ce virus, on connaît encore moins la réponse immunitaire humaine contre lui. On sait que les décès sont dûs à une hyper-réactivité au virus chez certaines personnes. https://twitter.com/damienernst1/status/1321072506128814080
2) Ca veut dire qu’il faudra être prudent avec ce vaccin chez les personnes à risque, au cas où le vaccin, à qui on demande de faire la même chose que le virus du point de vue immunologique (pas pathologique!), provoquerait la même réaction catastrophique...
3) Il faudra alors immuniser la population jeune et en bonne santé pour créer une immunité collective,
4) Les données scientifiques disponibles vont un peu dans tous les sens. Il semble qu’il y ait une grande variabilité dans la durée de l’immunité. Même si elle disparaît, la mémoire immunologique doit jouer lors d’une nouvelle infection, plus fort et plus vite.
5) C’est ce qu’on appelle la réponse immunitaire secondaire. On peut ne plus avoir d’anticorps circulants dans le sang et rester protégé.
6) Indépendamment du problème de l’innocuité, nul ne sait quelle sera l’efficacité du vaccin. Ce sont les deux éléments du suspense. Le vaccin grippal pour sa part, serait efficace à 30% dit-on. Il n’empêche donc pas les grippes saisonnières.
7) Ce n’est pas très encourageant s’il en va de même pour le vaccin SARS, ce qu’on ne sait pas. Mais le virus influenza varie très fort par des recombinaisons (qu’on appelle erronément mutations), ce qui n’est pas le cas du SARS-CoV-2 qui pourrait muter mais ponctuellement.
8) Il est donc difficile de répondre à la question. La présence d’anticorps dans le sang n’est pas forcément indispensable pour être immunisé. Il faudrait connaître la capacité d’une 2e rencontre avec le virus à déclencher une réponse secondaire forte. Idem pour le vaccin...
You can follow @bernardrentier.
Tip: mention @twtextapp on a Twitter thread with the keyword “unroll” to get a link to it.

Latest Threads Unrolled: