[THREAD] 13 janvier 2020 : en France, l’ #hydroxychloroquine est classée sur la liste II des substances vénéneuses. Jusqu’ici, le médicament était en vente libre. Désormais, il ne pourra être délivré que sur ordonnance. https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2020/1/13/SSAP2001007A/jo/texte

#COVID19france #HCQ
En demandant le classement de l’ #hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses, Sanofi aurait souhaité obtenir l'alignement de l'HCQ et de la chloroquine pour leurs conditions de délivrance (sur ordonnance).

#COVID19france #HCQ
Des documents officiels montrent que la réalité est bien différente de ce storytelling officiel...

#COVID19france #HCQ
En 2015, les autorités japonaises alertent Sanofi sur un potentiel effet génotoxique de la primaquine durant la grossesse.

#COVID19france #HCQ
En 2015 et 2016, dans l’hypothèse d’un effet similaire pour des molécules dérivées, Sanofi procède donc à une revue de la littérature scientifique et de la base de pharmacovigilance de la chloroquine.

#COVID19france #HCQ
Début 2018, Sanofi dépose une demande de modification du RCP de la chloroquine pour la rubrique "fertilité/grossesse/allaitement" auprès de l’ANSM. Sanofi estime qu’il n’y aurait pas de risque significatif et veut le préciser dans le RCP. https://www.ansm.sante.fr/content/download/150993/1985361/version/1/file/CR_GT_RGA+19201803__Grossesse.pdf
Dans son avis du 21 juin 2018, l’ANSM refuse cette mention rassurante. L’agence met en avant un manque de données pour dire que le risque n’est pas significatif.
Quelques mois plus tard, Sanofi défend que l’ #hydroxychloroquine n’a pas d’effet génotoxique significatif. Le 1er octobre 2018, l’ANSM recommande pourtant la modification du RCP pour déconseiller l'usage de l'HCQ pendant la grossesse. https://www.ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/701d0e5c318b9eabe5884aebc19f892c.pdf
Sanofi sollicitait une modification d’une section du RCP pour rassurer sur l’usage de la chloroquine ou de l' #hydroxychloroquine pendant la grossesse. Le laboratoire n'a jamais demandé l’alignement du statut des 2 molécules en ce qui concerne leur délivrance.
Agnès Buzyn aurait suivi l’avis du 12 novembre 2019 de l’ANSES, résultat d’une procédure lancée en 2018, en prenant un arrêté 2 mois plus tard pour classer l’ #hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses. https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV2019SA0175.pdf
Problème : l’ANSES n’est pas l’organisme qui évalue la toxicité des molécules. L’ANSES est uniquement consultée, de façon purement administrative, avant chaque inscription sur une liste pour vérifier qu'il n'y a pas de conséquences sur les médicaments à usage vétérinaire.
Depuis 2013, l’ANSES a rendu environ 3 à 4 avis par an https://www.anses.fr/fr/search/site/substances%20v%C3%A9n%C3%A9neuses?page=10&iso1=fr&iso2=en&tri=0 sur le classement ou le déclassement d’un médicament sur la liste II des substances vénéneuses. Les listes I et II des substances vénéneuses font l’objet de modifications 5 à 6 fois par an.
https://cutt.ly/rgbCWws 

Résumons-nous : Sanofi n'est pas à l'origine de la procédure de classement de l' #hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses et l’avis de l’ANSES est tout sauf déterminant dans cette décision.
La communication officielle sur le classement de l' #hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses le 13 janvier 2020 oublie aussi l’histoire de la guerre anti-hydroxychloroquine qui ne date pas du #COVID19.
Dès 2004, plusieurs essais in vitro sur cellules humaines et in vivo sur animaux ont démontré l’efficacité de la chloroquine sur les coronavirus, et en 2005 sur le coronavirus du SARS. Les recherches ont cessé avec la disparition pure et simple du SARS. https://cutt.ly/zgbCSY3 
https://cutt.ly/RgbCFXQ 

Pas plus en 2004 qu’en 2020, Sanofi, détenteur du princeps, n’est monté au créneau pour défendre l’efficacité de la chloroquine. Et pour cause : tombé dans le domaine public, ce vieux médicament est manufacturé par de nombreux fabricants de génériques.
Enfin, la simple synchronicité de la découverte de la nature du nouveau virus et du classement de l' #hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses le 13 janvier 2020 alerte.
Le 9 janvier, l’OMS annonce que les pneumonies atypiques sont dues à un coronavirus. On sait alors que l’ #hydroxychloroquine a démontré son efficacité sur les coronavirus (in vitro sur cellules humaines). Le 13 janvier, la ministre prend son arrêté. Etrange.
La procédure de classement de l’ #hydroxychloroquine en liste II des substances vénéneuses le 13 janvier 2020 soulève des interrogations et nécessite d’être vérifiée. Les documents ne sont aujourd'hui pas accessibles au public.
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