Tips pour l’envoi d’un manuscrit aux éditeurs,
par une éditrice (une seule, donc elle n’a pas la science infuse, hein).

On commence !
(et je vous préviens, c'est LONG)
(Oui, j'ai préparé à l'avance et tout)
⬇️
N’envoyez pas un premier jet.
On commence par la base, ça semble évident, mais je préfère préciser. Votre texte doit avoir été lu, relu, corrigé et bêta-lu :
2. Oui, soyez bêta-lus. Je pense - c’est personnel - que c’est indispensable.
Vous avez besoin d’un point de vue extérieur sur votre roman pour l’améliorer au mieux. Bien sûr, vous devez faire le tri entre les critiques que l’on vous fait, vous restez le maître de votre texte.
Mais si vous n’êtes pas ouvert aux remarques extérieures, vous n’êtes pas prêts à être publiés.
Si vous voulez, je ferai un thread plus long sur la bêta-lecture, comment je la vois, mes recommandations pour l’optimiser - en tant qu’auteur mais aussi que bêta-lecteur.
3. Les auteurs ont souvent peur d’avoir laissé des fautes et coquilles :
On s’en fiche. Même les correcteurs pro’ laissent des coquilles. Tant qu’il n’y a pas des fautes à chaque phrase, on ne vous les reprochera pas. Tant que c’est en bon français et lisible, rien à faire.
Soignez votre mise en page
C’est souvent négligé par les auteurs. Sauf que c’est un point clef : une bonne mise en page, aérée et agréable à parcourir, donnera plus envie à l’éditeur de se plonger dans sa lecture.
Quelle mise en page ? Restez simple : police d’écriture classique, taille 12, interligne double, texte justifié, tirets cadratins pour les dialogues, retrait à chaque début de paragraphe.
Évitez les puces (pitié) pour les dialogues et les sauts de ligne. Les sauts de ligne doivent avoir un sens, on ne le fait pas entre chaque paragraphe ou entre la narration et le dialogue.
5. Votre manuscrit est prêt. Et votre synopsis ?
Élément indispensable souvent demandé, le synopsis est l’exercice le plus compliqué pour les auteurs (même confirmés). Il s’agit de résumé en une page (si possible) toute votre intrigue, incluant la fin. Ici, on se fiche du style.
Vos phrases doivent être simples. Sur le synopsis, on juge uniquement la construction de votre intrigue. Donc il doit comporter : la situation initiale, l’élément déclencheur, les principales péripéties, l’élément de résolution et la situation finale.
On doit comprendre votre intrigue grâce à ça, sans avoir besoin de plus. Soyez clair et précis.
À quoi ça sert ? À dire à l’éditeur si votre intrigue est bien pensée, solide et cohérente.
6. Et le pitch ?
Dernier élément indispensable à préparer ! Il s’agit du résumé (type 4ème de couv') que vous joignez au corps du mail afin de donner envie à l’éditeur de découvrir votre manuscrit.
Votre pitch doit être court, percutant, clair.
J’ai fait un thread dessus :
Par là si vous voulez des conseils sur les pitchs
⬇️ https://twitter.com/Bleue_nn/status/1299754142790045696?s=20
7. Les autres éléments du corps du mail :
En plus du pitch, dans le mail, vous devez indiquer : le titre du roman, son public cible, son genre, si c’est un one-shot ou une série, son nombre de signes espaces comprises. Vous pouvez également mettre vos coordonnées. Soyez poli.
Précisez aussi les thèmes de votre roman, c’est important pour comprendre votre texte et ça indiquera à l’éditeur si vous collez à la ligne éditoriale.
(genre : l'identité, la maternité, le deuil, la guerre, la dualité, le sacrifice, etc.)
8. La biographie : oui ou non ?
Moi, je ne la demande pas.
Cependant, si c'est le cas : soyez sobre et factuel. Rappelez-vous que c’est une biographie en lien avec votre manuscrit. Si vous n’avez rien à dire, ne brodez pas et faites court.
9. Quel ton pour ce mail ?
De la sobriété. Non, surtout, ne tentez pas d’être drôle ou original. Ne montrez pas vos doutes. Ne vous apitoyez pas sur vous-même. Ne soyez pas arrogant. Soyez poli et sobre. Des formules de politesse, les informations concernant le texte, le pitch,
le manuscrit et le synopsis en pièces jointes. C’est tout. Vraiment, n’essayez pas de montrer votre personnalité à l’éditeur. Il lira votre manuscrit. S’il l’aime, il apprendra à vous connaître vous après.
10. À qui envoyer ?
Le choix des éditeurs est primordial : plus vous tapez juste, plus vous aurez de chances. Je sais que c’est tentant d’envoyer à tous les éditeurs du pays. Sauf que c’est inutile. Vous leur ferez perdre leur temps. Vous perdrez du temps aussi.
Le non respect de la ligne éditoriale est la cause principale de refus. Donc faites une liste d’éditeurs, courte mais précise. Chaque éditeur a sa ligne éditoriale. N’envoyez pas votre manuscrit sans la connaître. Oui, faire des recherches sur chaque éditeur prend du temps.
Mais c’est essentiel, en fait. Vous devez être sûr que votre manuscrit a sa place chez cet éditeur, dans cette collection. Le mieux, c’est même d’avoir lu un livre de cet éditeur, voire plusieurs, d’avoir pu discuter avec lui (en salon par exemple), aller en librairies.
Mais au minimum, fouillez son site internet et les pages de ses réseaux sociaux. Ça vous évitera aussi des mauvaises surprises du type édition à compte d’auteur. Ça vous indiquera quelle est sa taille, son mode de diffusion, quels sont ses auteurs.
11. À qui envoyer bis :
Vous avez des préférences quant aux maisons d’édition, c’est normal. Mais dans ce cas, ne faites pas tous vos envois en même temps ! Vous risquez de vous retrouver dans une situation délicate, avec une réponse d’une maison que vous aimez,
mais moins que d’autres. Une solution pour éviter ça : espacez vos envois. D’abord, vos maisons préférées dont vous rêvez. Plusieurs mois plus tard (4 je dirais), deuxième vague. Encore 4 mois après, troisième vague.
12. Quand envoyer ?
Je vois certaines croyances comme quoi il ne faudrait pas envoyer à telle ou telle période. De mon expérience, c’est faux. Certes, les services tournent au ralenti pendant les fêtes et l’été, mais ça ne change pas grand-chose.
Votre manuscrit sera quand même réceptionné. Alors envoyez quand vous vous sentez prêts.
13. Et l’accusé de réception alors ?
Certains en envoient. D’autres non. Si vous n’en recevez pas, pitié, ne relancez pas l’éditeur pour ça, c’est agaçant et le temps qu’on passe à vous répondre est du temps qu’on ne passe pas à lire.
Sauf si le site de l’éditeur dit bien que vous êtes censés en recevoir un, là oui, relancez si vous ne l’avez pas reçu, mais attendez deux semaines : l’éditeur peut juste être débordé ou absent.
14. Un calendrier de vos envois
Je vous conseille vivement de vous faire un tableau Excel quand vous commencez vos envois : le nom de la maison d’édition, la date d’envoi, si la maison indique envoyer un accusé de réception, les délais annoncés par la maison.
Si le refus est signifié par une absence de réponse après x temps. Vous pouvez aussi noter l’ordre de préférence de vos maisons. Bref, soyez organisé pour savoir où vous en êtes.
15. Quand relancer ?
Une question qui revient souvent. Surtout : pas trop tôt. Vous agacerez l’éditeur et lui ferez perdre un temps précieux. On a des tonnes de manuscrits à gérer. Arrêtez de croire que vous êtes seuls. Je sais que c’est difficile, parce que vous êtes impatient.
Mais les éditeurs ont à gérer des dizaines, des centaines d’auteurs comme vous. Tout aussi impatients. Donc prenez votre mal en patience. On dit souvent que le temps éditorial n’est pas le même que le temps normal, et ce n’est pas faux. Les éditeurs doivent gérer mille trucs.
Dans le cas d’indépendants, ils ne sont pas payés pour lire les manuscrits, mais seulement quand ils sont signés.
Donc, pour savoir quand relancer : si la maison d’édition a annoncé un délai sur son site, attendez deux mois après le dépassement du délai.
Si la maison d’édition n’a rien annoncé, attendez huit mois. Si vous avez eu un contact avec l’éditeur et qu’il vous a dit de le relancer à telle date, respectez ce qu’il vous a dit. S’il ne vous a pas donné de date : attendez deux mois (hors été et fêtes) après ce contact.
16. Comment relancer ?
Soyez polis et rappelez qui vous êtes. S’il y a eu contact, rappelez-le. Ne montrez pas d’impatience. Demander seulement où la lecture en est. Vous pouvez demander pour quand vous pouvez attendre une réponse. Si on ne vous répond pas : n’insistez pas.
17. J’ai reçu un oui, mais j’attends encore d’autres réponses… que faire ?
Surtout ne vous précipitez pas ! L’éditeur ne vous fait pas une faveur en acceptant votre manuscrit. Il le trouve suffisamment bon pour être publié. Point. Il patientera plusieurs semaines s’il le faut
(bon, pas plus, parce qu’après c’est pas très poli, et l’éditeur n’aime pas savoir qu’il n’est qu’un choix de dépit).
Donc quelle est la bonne marche à suivre ? Quand vous recevez ce oui, demandez un contrat type à l’éditeur. D’une part, ça vous laissera un peu de temps,
d’autre part, vous verrez si les conditions vous satisfont. En attendant de recevoir le contrat, relancez les maisons qui ne vous ont pas encore répondu (seulement celles que vous voulez plus que celle qui vous a dit oui) en leur disant que vous avez reçu un oui,
mais que vous aimeriez avoir leur réponse avant de prendre une décision.
1/4 des éditeurs vous ignorera et supprimera votre manuscrit. 3/4 des éditeurs mettront votre manuscrit sur le haut de la pile à lire.
Par contre… n’utilisez PAS ça comme technique pour qu’on lise rapidement votre manuscrit. NE MENTEZ PAS. Surtout pas. Tout finit par se savoir. Ça se retournera contre vous.
18. J’ai deux oui, qui choisir ?
En vrai, ça dépend de vous, uniquement. Vous n’êtes pas obligés de choisir la plus réputée, la plus ancienne, celle qui est le mieux diffusée. On a chacun des maisons coups de coeur. Donc écoutez votre instinct.
Vous avez eu un premier contact avec l’éditeur, il en ressort forcément des sentiments. Vous allez devoir travailler avec cette personne pendant un long moment, donc ça compte. Si une autre maison donne un à-valoir plus important mais que vous sentez mieux l’autre,
vous avez le droit. Surtout, soyez en phase avec la philosophie et la ligne éditoriale de la maison. En phase avec vous-même et ce que vous voulez pour votre texte :)
19. J’ai reçu un refus type, que faire ?
Surtout, ne vous plaignez pas. N’insultez pas l’éditeur. Ne lui dites pas qu’il fait une erreur. Oui, on reçoit vraiment ce genre de réponses.
Trois possibilités de réponse en fait :
- Aucune réponse. L’éditeur n’en attend pas, en fait.
- Des remerciements pour avoir pris le temps d’étudier le texte (mais bon, ça ne sert à rien)
- Une demande de retour détaillé/demander pourquoi l’éditeur n’a pas pris le texte : je ne conseille pas, si l’éditeur ne fait pas de retour détaillé, ce n’est pas pour rien.
Ceci dit, il ne vous en voudra pas si vous lui demandez. Par contre, 3 chances sur 4 pour qu’il ne vous réponde pas. Donc si c’est le cas, ne le prenez pas mal et n’insistez pas.
Rappelez-vous que l’éditeur ne vous doit rien. Il n’a PAS à vous donner les raisons de son refus.
20. J’ai reçu un refus détaillé, comment réagir, qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie deux choses :
- L’éditeur fait toujours des retours détaillés
- Votre roman a du potentiel, pas assez exploité pour une signature immédiate, mais qui mérite relecture si vous acceptez de suivre les recommandations de l’éditeur.
Dans le cas 1 : vous devez vous contenter de dire merci. Vous prenez en compte ce que vous voulez dans ce retour,
mais avoir les commentaires d’un professionnel, c’est toujours enrichissant, même si ça reste évidemment subjectif.
Dans le cas 2 : déjà, bravo ! Ce n’est pas un oui, mais c’est sacrément encourageant. Vous avez le choix de procéder aux modifications ou pas : à vous de voir.
Même si vous le faites, ça ne signifie pas un oui obligatoire à la fin. C’est simplement une chance supplémentaire. Alors moi, je recommande les suivre si (et uniquement si) vous êtes en phases avec ces propositions.
Comment savoir s’il s’agit de l’un ou de l’autre ? En général, l’éditeur le dit très explicitement. Si ce n’est pas le cas, demandez. C’est mieux que de se faire des films :)
21. Mon manuscrit est refusé partout, qu’est-ce que ça veut dire ?
Vous avez fait plus de 20 envois, que des refus : désolée, mais le problème vient du manuscrit, pas des éditeurs. Si vraiment il n’y a que des non, remettez-vous en question.
Demandez-vous ce qui cloche. Faites le bêta-lire.
Les bons manuscrits sont signés. Toujours.
Seule exception : les vrais OVNIS. Mais en vrai, c’est rare. Souvent, vous qualifiez vos propres romans d’OVNIS pour rejeter la faute des refus sur les éditeurs qui ne « comprennent pas »
ou « ne veulent pas prendre de risques ». En vrai, si le roman est excellent, l’éditeur prendra le risque.
Bien sûr, il y a un marché, et l’éditeur en tient compte. Vous aurez plus de chances d’être publiés si vous êtes dans l’air du temps, mais je répète :
Un bon manuscrit trouvera toujours un éditeur.
Bref, vous avez que des non : remettez-vous en question plutôt que d’accuser les éditeurs.
22. Que regarder chez les maisons d’édition pour les choisir ?
- La ligne éditoriale : correspond-elle à votre roman ? Pour savoir ça, regardez les romans déjà publiés.
- La philosophie de la maison : correspond-elle à ce que vous attendez de cette collaboration ?
Pour ça, les réseaux sociaux seront un bon indicateur sur leur manière de travailler. N’hésitez pas non plus à contacter certains des auteurs, pour avoir leurs retours.
- Leur mode de diffusion : ne confondez pas distribution et diffusion. Tout le monde peut avoir un distributeur
Le nerf de la guerre, c’est la diffusion. N’hésitez pas à demander à l’éditeur s’il en a un, et son nom. C’est le diffuseur qui va permettre aux romans d’être placés en librairies. Les plus connus : Interforum, Média Diffusion (MDS), Hachette, Sodis…
Vous pouvez vérifier la présence des romans dans les librairies indépendantes sur http://placedeslibraires.com . Attention, ne pas avoir de diffuseur ne signifie pas ne pas être sérieux : certains éditeurs ne veulent pas être diffusés, car c’est un gros risque financier.
Ils s’auto-diffusent : leurs livres ne sont pas présents en librairies mais on peut les y commander, on peut acheter leurs romans sur leur site ou les gros sites de ventes, et ils font souvent beaucoup de salons.
- La présence en salon, justement. Si vous avez envie de rencontrer vos lecteurs, faire des salons ou dédicaces, regardez si les maisons y participent. Comment ? Sur leur site ou leurs RS.
23. La question des séries
Le premier conseil que je donne à des auteurs débutants : commencez par des one-shot. Vraiment. Oui, vous êtes sur cette tétralogie depuis dix ans, c’est votre bébé… mais non. Vraiment : commencez par des tomes uniques. C’est bien plus facile.
Vous soumettrez vos séries une fois que vous serez installés en tant qu’auteur.
Vous décidez de ne pas m’écouter (vilain) ou vous êtes déjà publiés, et vous voulez publier une série.
Devez-vous avoir fini de tout écrire ? Pour moi, le tome 2 au moins doit avoir été rédigé.
Il peut être encore en cours de correction, mais le premier jet doit être fini. Ça indiquera à l’éditeur que vous êtes sérieux et impliqués, que vous irez au bout et ça permettra une publication rapide de tous les tomes : on recommande 6 mois à un an entre chaque sortie.
Pour les tomes suivants, il faut au moins un synopsis détaillé : l’éditeur doit savoir exactement où vous allez et comment votre série va se terminer.
Une série, c’est un gros risque : financier, parce que la vente de chaque tome diminue de moitié par rapport au précédent.
Mais risque aussi car il y a une chance que vous ne finissiez jamais votre série. Et ça retombera sur l’éditeur.
On peut aussi avoir tout fini de rédiger, c’est encore mieux, mais je comprends que ça soit difficile d’écrire une série entière sans savoir si elle prendra preneur.
En vrac :
Ne privilégiez pas forcément les grosses maisons. Elles sont des machines à publier, donc si vous êtes un auteur débutant, ça sera bien plus difficile de s’y faire une place. Vous rêvez de Gallimard, mais en réalité, la communication est dédiée aux gros auteurs et vous
serez invisibilisés. Les moyennes maisons sont souvent un bon compromis : une certaine visibilité, des livres présents en librairies, même si elles ne sont pas toujours connues du grand public. Les petites maisons sont aussi une très bonne porte d’entrée.
Peut-on payer un éditeur indépendant avant l’envoi aux maisons d’édition ? Ce n’est pas du tout obligatoire, mais, pourquoi pas ! Par contre : cherchez bien l’éditeur indépendant qui vous comprendra et saura vous donner des retours constructifs.
ATTENTION : vous ne devez RIEN payer pour être édité. JAMAIS. À aucune étape ! Si on vous demande de l’argent ou si on vous demande d’acheter des exemplaires, alors ce n’est pas un éditeur à compte d’éditeur ! C’est une ARNAQUE. On vous demande de l’argent : fuyez.
Si les soumissions des maisons d’édition sont fermées : n’envoyez pas vos manuscrits. Et ne demandez pas quand elles vont rouvrir : si ce n’est pas indiqué, c’est souvent que l’éditeur ne le sait pas. Alors patientez et vérifiez régulièrement.
Les soumissions sauvages en salon : possible ? Oui, mais : on demande poliment si on peut parler de son manuscrit. Si non, remerciez et partez. Si oui : allez-y, pitcher-le. Mais soyez attentifs aux signes d’impatience ou d’agacement (si vous êtes trop longs) ainsi qu’aux clients
Comment aborder l’éditeur en salon ? Surtout, montrez d’abord de l’intérêt pour la maison d’édition : regardez les romans exposés, discuter avec l’éditeur de sa ligne éditoriale, de ce qu’il recherche. Si vous avez lu certains des romans, parlez-en avec lui. Ensuite seulement,
si le moment est propice et que vous le sentez bien, dites-lui que vous avez un manuscrit qui correspond à sa ligne éditoriale et proposez de le pitcher. Ne faites surtout pas semblant de vous intéresser aux romans en attendant juste de parler du vôtre : ça se voit.
Je l'ai vécu. Ça m’agace : ils ne connaissent pas la maison et se fichent de ce qu’on publie, ça se voit. Or comme c’est pour moi primordial, je n’aurai pas envie de travailler avec un auteur qui veut être publié à tout prix et peu importe chez qui.
OUI vous avez le droit de négocier votre contrat. C’est un contrat, c’est normal. Jamais l’éditeur ne se braquera pour ça (ou alors il faut fuir). Par contre, il faut aussi accepter le fait qu’il peut refuser vos demandes. Ou accéder à une partie, ou couper la poire en deux.
Après, c’est à VOUS uniquement de voir quelles conditions vous êtes prêts à accepter.
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