#Covid_19 Calcul de surmortalité actualisé. Explication de la méthode dans le fil qui suit. Bilan : moins de morts que la grippe de 2017. Surviennent après une longue période de "sous-mortalité" qui avait suivi la canicule de 2003.
Afin d'approcher au mieux la mortalité "normale", j'ai considéré que celle-ci se décomposait en deux :
- une part exponentielle, pour rendre compte du vieillissement et de l'accroissement de la population ;
- une part sinusoïdale, pour rendre compte de la saisonnalité.
Le résultat est la courbe en rouge sur ce graphique. J'ai ajusté les paramètres afin de la faire coller au mieux à la courbe réelle, en bleue (maximisation du coefficient de corrélation).
On observe que les "pics" de surmortalité réels ne correspondent pas toujours au maximum théorique : par exemple celui de la canicule de 2003 se situe dans un creux "normal" ; celui de 2020 est décalé vers le printemps.
Un simple calcul d'écart n'a donc pas beaucoup de sens. On ne peut interpréter que le cumul des écarts. Afin que ces cumuls aient du sens, je les ai calculé non par années civiles, mais sur la période qui englobe le pic hivernal habituel (de juillet à juin de l'année suivante).
Pour vérifier l'ajustement, la canicule de l'été 2003 est une bonne référence car elle forme un pic bien distinct à un moment de l'année où une telle mortalité est anormale. J'obtiens une valeur proche des 19000 décès imputés à cette canicule.
Bilan : la grippe de 2017 aurait provoqué environ 7500 décès "anormaux", et la #Covid_19 en aurait causé... moins de 7000.
Critique du modèle normal : il fait apparaître une "sous-mortalité chronique" au début des années 2000. Explicable par le réchauffement du climat ? En tout état de cause ce modèle mériterait d'être ajusté au moyen d'un courbe polynomiale. Mais celle-ci réduirait sans doute ⤵️
davantage encore la surmortalité imputable à la "covid19" !
A vérifier lors d'un prochain calcul affiné...
P.S. exercice fait. L'ajout d'une fonction polynomiale de degré 4, pour améliorer encore la proximité de la courbe "normale" avec la courbe réelle, aboutit à faire disparaître complètement la surmortalité "covid" si l'on veut garder une surmortalité proche de 19000 en 2003 !
Ce polynôme étant difficile à justifier théoriquement, sinon par d'hasardeuses considérations sur le climat, je préfère m'en tenir au calcul précédent, qui donne déjà une très bonne approximation de la réalité, et retenir : le SARS-CoV-2 a tué 7000 personnes au maximum.
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