Ceci marque la fin de l'accès à la santé pour tous et toutes. https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1319525384300433408

Ça fait un moment que la santé n'est plus vraiment accessible pour tout le monde mais les urgences représentées un refuge. L'espace où tu pouvais aller en cas de problème, grand ou petit, ce n'est plus le cas.

C'est un vrai recul majeur pour notre société.

Cette réforme marque aussi un truc plus grave. La santé est une responsabilité individuelle et n'est plus un droit collectif. https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1319525384300433408?s=19

Et le covid, la rhétorique autour de la responsabilité de porter le masque, l'idée qui s'insinue que si on tombe malade c'est à cause de comportements individuels déviants, à créé le terreau favorable à ce genre de réforme.

Une rhétorique utilisée par le gouvernement, mais aussi par les soignants qui- pour nous protéger- on participait à ce contexte.

La santé est un droit qui doit être sacralisé.

Plusieurs personnes me disent qu'au final ça ne change pas grand chose au ticket modérateur. Ici, la réforme est politique. Par la création de ce forfait, le gouvernement crée le cadre juridique et politique pour qu'à terme les gens ne soient pas traités pareil aux urgences.

Peut être que pour l'instant ça ne va changer grand chose financièrement pour les gens mais, c'est comme au jeu d'échec, on crée le terreau favorable. Ici on crée un terreau à distinguer ce qui est de l'urgence de ce qui ne l'est pas et ce qui est remboursé (qui va se réduire

Au fur et à mesure) de ce qui ne l'est pas. L'idée est ici est de faire sauter des verrous politiques et juridiques dont nous verrons les conséquences fortement dans 10 ans.

On n'oublie souvent que le gouvernent fait de la politique. https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1319525384300433408?s=19