1/ Je signale le tweet d'appel au meurtre et d'apologie du terrorisme de Fatiah Agag-Boudjahlat.

Cette personne n'a que l'invective et le buzz de l'indignation pour exister. Elle est en effet incompétente, par ex sur la laïcité et le droit républicain. https://blogs.mediapart.fr/edition/ecole-et-laicite/article/240619/quand-le-point-grignote-la-rigueur-et-la-deontologie-journalistiques

2/ Elle n'a aucune consistance politique, aucune cohérence idéologique.

Elle se dit féministe et appelle au viol R. Diallo ;
Elle se dit universaliste mais stigmatise femmes portant le voile, travailleuses du sexe, personnes trans

3/ Non, elle n'a aucune consistance, ni cohérence :

Elle insulte Hanouna avec constance (faute d'une critique argumentée dont elle est incapable) mais elle bondit sur un poste d'éditorialiste pour une de ses émissions.

4/
Elle assure ne pas être payée pour défendre ses idées. On suppose donc soit qu'elle ment, soit qu'elle éditorialise bénévolement chez Hanouna, donc qu'elle assure un travail gratuit pour le milliardaire Bolloré. Vachement de gauche.

5/ Pour Agag-Boudjahlat, le débat d'idées n'est pas un terrain pour faire avancer des choses, même dans le conflit.
C'est un marché, dont elle essaie d'avoir sa part, en imitant ce qu'elle croit fonctionner le mieux : le buzz par l'indignation.

6/ Elle a parfaitement capté que l'expertise, l'argumentation de fond, la cohérence dans les convictions ne fonctionneraient pas dans la représentation qu'elle a du marché des idées.
En tout cas pas sans bosser un peu avec rigueur, ce qu'elle refuse de toute évidence.

7/ Restent donc les insultes, l'appel au viol, la provocation facile, et aujourd'hui, la présentation des victimes d'attentats comme un score d'un tournoi dont elle espère le match retour.
Elle aurait tort de se priver : cela marche, elle est invitée sur les plateaux.

8/ BIen évidemment, rien de ce que je viens d'écrire n'exonère cette femme de ses responsabilités dans le rabaissement du débat d'idées, et dans les passages à l'acte qu'elle encourage. Il faut donc la signaler.

9/ Mais en s'indignant publiquement, on joue son jeu. Elle n'attend que cela. Sa médiocrité ne mérite pas selon moi l'énergie que demande l'indignation. Elle mérite du mépris, et, si on en est capable, un peu de pitié.

PS : et soutien à @NassiraELM qui reçoit une flopée d'injures car elle tente de raisonner Agag-Boudjahalat.

Je retourne lire la 5eme partie de l'Ethique de Spinoza, j'en ai besoin.