Pour occuper votre éventuel couvre-feu ou votre soirée, petit exercice d'esprit critique du soir : analysons ensemble d'argumentation déployée par @tronchebiais dans sa réponse ! Exercice inédit : un thread-analyse en simultané. https://twitter.com/FlashCordon/status/1318549494179483649
Où il sera notamment question de s'étonner des commentaires sous le tweet de @FlashCordon qui félicitent la cordialité de l'échange. Attention, ça risque d'être long, à la mesure de la réponse de @tronchebiais. C'est parti :
Je vais me focaliser surtout sur les aspects rhétoriques et la structure logique : le fond a je pense déjà été suffisamment abordé par ailleurs pour qu'il soit nécessaire d'en faire des caisses.
Après avoir posé le problème des "critiques", l'argumentaire débute par la formule "J'assume". On comprend immédiatement la thèse défendue par Mendax ici (il s'agit bien d'argumentation *directe*, il justifie son choix).
On observe dès le premier paragraphe une phrase assez ambigüe : "Je suppose que te répondre fait partie du job." Cette formule, en particulier le "je suppose" semble véhiculer une forme d'exaspération quant aux critiques qui sont présentées.
Il est intéressant de noter que même si le contexte est celui d'une argumentation directe, Mendax semble utiliser assez fortement l'argumentation indirecte, dès le premier paragraphe.
En effet, la phrase "Je trouve dommage que tu n'aies réagi avec ce long thread très structuré qu'après la publication de l'interview que j'avais annoncée il y a quelques temps déjà." vise immédiatement à mettre Sébastien en défaut, et à se défausser sur lui.
En effet, cela indique assez directement que le "tort" d'avoir invité quelqu'un de peu recommandable ne relèverait plus de Mendax, "l'invitant", mais de Sébastien, qui aurait pu (du?) se signaler en amont...
On assiste donc déjà, dès le premier paragraphe, à une inversion implicite de la responsabilité, qui peut questionner. Mais poursuivons sur le paragraphe suivant.
Le second paragraphe commence par une phrase très simple. "Lawrence Krauss n'est pas une vache sacrée ni un prophète.". Certes, mais Seb n'a jamais affirmé cela dans son thread. Nous sommes donc face à un argument épouvantail de belle facture.
De même avec les phrases suivantes "Il n'est pas parfait", etc. Le procédé rhétorique est très simple : en recontextualisant et modifiant les critiques de Seb, il est bien plus facile de s'en défendre.
Notons également cette phrase :
"Nous avons même insisté là-dessus dans l'interview que, j'espère, tu as regardée."
L'emploi du "j'espère", qui n'apporte rien à l'argumentation directe, est très riche du point de vue de l'argumentation indirecte :
En mettant en doute le visionnage de la vidéo par Seb, Mendax glisse (implicitement) une attaque sur la compétence / la bienveillance / l'honnêteté de son interlocuteur, se présentant alors par contraste sous un jour plus favorable. Procédé rhétorique là encore assez commun.
La phrase suivante est particulièrement riche : "Nous (je parle de la TeB, des sceptiques en général) n'avons aucune espèce de rapport religieux envers aucun des grands personnages de l'histoire du scepticisme..." nous restons ici sur un argument épouvantail très commun.
En revanche, la suite "... grands personnages de l'histoire du scepticisme, tous certainement coupables de bien des méfaits de gravité diverse au cours de leur existence.", est particulièrement informative. Mendax recadre très efficacement l'argumentation ici.
En glissant, à la fin d'une phrase, cette information triviale d'apparence "anodine", Mendax pose les bases de ce qui sera le coeur de son argumentaire un peu plus bas, en substance "le mec est horrible mais bon, tout le monde a des casseroles".
Évidemment, cet argument néglige la question du nombre, de l'ampleur et de la gravité desdites casseroles, mais nous y reviendrons plus tard.
Poursuivons : "L'idolâtrie, c'est la boutique d'en face." L'argument, suite de l'épouvantail précédent semble ici supposer à priori, presque par définition, qu'il est impossible pour un sceptique d'avoir un comportement semblable à un culte de la personnalité.
Ce présupposé, particulièrement fort, est très questionnable, mais poursuivons.
La dernière phrase du second paragraphe ("Dans la mesure où...") est particulièrement intéressante du point de vue argumentatif, elle est même très bien exécutée. En débutant par la mention de "l'indulgence", Mendax semble concéder une partie des critiques...
... mais ce n'est que pour mieux les renvoyer, très habilement, à son interlocuteur : "je resterai indulgent envers toi". L'action est magistrale : initialement *cible* des critiques, Mendax se place, en une phrase, en *émetteur* de critiques.
Ce qui semblait donc une concession quant aux éventuels défauts de Krauss devient ainsi une attaque (très bien exécutée) contre Seb : "défauts des individus, bardés de biais et de faiblesses...". Tout lui est redirigé par cette fin de phrase.
Ayant désormais, dans son argumentaire, la posture de l'émetteur de critique, Mendax présente alors "le contexte requis pour comprendre"... Ce qui glisse, implicitement, que Seb n'a pas ledit contexte, et donc qu'il "ne comprend pas".
La suite du paragraphe est assez factuelle, et, une fois ce cadrage explicité, peu intéressante du point de vue de l'argumentation.
Troisième paragraphe. Le retournement rhétorique émetteur / récepteur de critiques, ayant été opéré, Mendax poursuit assez vite dans cette démarche rhétorique "contrairement à ce que tu laisses entendre, probablement par ignorance de cette partie de son travail."
La phrase est un sous-entendu à peine voilé : si Seb n'est pas d'accord, c'est tout simplement qu'il n'y connait rien. Cela implique donc que Mendax ne peut qu'avoir *objectivement raison*, en sous-entendant que si Seb s'y connaissait un peu, il ne pourrait qu'être d'accord.
Cet effet rhétorique se poursuit par la phrase "(Ignorance que je soupçonne grande car tu parles d'une "obédience" athée)." Mendax ne justifie en rien en quoi cela est problématique, alors que cela aurait pu être détaillé ou discuté, puisque c'est un point controversé.
Le procédé est classique : le fait de ne pas justifier ici a justement pour effet de présenter la chose comme évidente, indiscutable, et, au vu du cadrage, cela ne peut que renfoncer l'image de Mendax comme "sachant".
Notons d'ailleurs ici que Mendax n'a pour l'instant quasiment pas répondu sur le fond : la majeure partie de l'argumentaire consiste en un épouvantail et divers effets de cadrage qui renversent la responsabilité et la posture d'émetteur de critique.
Le paragraphe poursuit par le point sceptique "Concernant la partie cosmologie-métaphysique je déplore un homme de paille dans ta critique.". Peu constructif de le nommer pour l'argumentation de fond, très efficace en revanche pour se donner une image d'expert.
Mendax parle ensuite (enfin) un peu du fond de la critique, sur lequel je ne suis pas compétent pour juger. Notons néanmoins la phrase suivante :
"Ceux qui regarderont l'interview verront, qu'en somme, tu caricatures Krauss comme on le fait toujours avec ceux qui prennent publiquement la parole contre les religions".
La phrase est très riche en argumentation implicite.
De la même façon que plus haut, elle suppose déjà que l'avis de Mendax est auto-évident : il suffit de *voir* l'interview, pour être convaincu. De plus, Mendax place ici Krauss dans une position de victime : Seb le caricaturerait, "comme on le fait toujours".
Je passe sur la fin de ce paragraphe : là encore, je ne suis pas compétent pour discuter de ça, et je ne repère rien de vraiment marquant pour l'argumentation (outre l'effet de répétition "impossible, impensable, illicite", assez classique pour dramatiser un propos).
La suite est en revanche particulièrement intéressante. En interpellant frontalement Seb ("Je constate, Sébastien..."), l'argumentaire de Mendax continue d'asseoir un narratif où il est le sachant, l'expert : Seb est apostrophé comme par un enseignant.
La suite est à ce titre édifiante : "Je constate que tu es mal à l'aise". Il n'est donc ici, dans l'argumentaire, pas question de critique légitime de la part de Seb, mais de "malaise". Le terme est lourd de sens : le "malaise" est de l'ordre du ressenti. Pas de la réflexion.
Le narratif de "Mendax sachant" prend dans la phrase suivante une dimension assez différente, puisqu'il n'est plus question de savoir ou de compétence mais de "dignité", qui relève plutôt de l'axiologique. D'un point de vue rhétorique, cela n'affaiblit pas le narratif construit :
au contraire, la posture de verticalité *de compétence* instaurée depuis le début de l'argumentaire est ici confortée par une verticalité *morale*, où un interlocuteur peut se permettre de juger la "dignité" de l'autre.
Cette posture de verticalité morale fusionne d'ailleurs très vite avec la verticalité épistémique : "Résumer "The Unbelievers" à « je veux détruire les religions avec mon bro Richard Dawkins » me semble malhonnête et je t'invite à regarder plus que la bande annonce."
Ici, Mendax attaque à la fois la morale ("malhonnête", alors qu'il aurait pu dire "inexact" par exemple, terme bien moins chargé) et la compétence, avec le même procédé rhétorique que précédemment.
En effet, l'implicite de l'argument est qu'il suffit de lire/voir pour que la conviction s'impose d'elle-même.
Mendax reprend ensuite un narratif qui n'avait jusqu'à présent été que évoqué (esquissé en début de paragraphe, avec "la liberté de conscience"... qui ne semble s'appliquer que dans un sens) , qui est la rhétorique que j'appelle "de la science assiégée".
"Quand le pape [...], c'est la théologie qui continue de vouloir dicter les règles du jeu". "La théologie" est ici présentée comme une menace pour "la science", avec une grosse charge rhétorique en sous-texte : émettre une critique, c'est être du côté des religieux. Eux ou nous.
L'idée est la même dans la phrase suivante : "Je défends l'idée qu'il faut supporter que des intellectuels posent un pied sur le terrain que les théologiens voudraient garder en apanage" :
Outre le fait qu'il est amusant de noter que si les "théologiens" ne sont clairement pas scientifiques, ils ne sont même pas "intellectuels" ici (opposition marquée), nous sommes dans un vocabulaire presque guerrier : "poser le pied sur un terrain qu'ils veulent garder"...
La dernière phrase du paragraphe est également intéressante : "Les critiques de Krauss envers la philosophie sont peut-être excessives, mais elles n'étaient pas le sujet de notre entretien (une heure, c'est court !)..."
Mendax se défausse ici très vite d'une critique majeure de Seb, qui était la posture générale de Krauss sur la philosophie.
La mention de la durée de l'interview laisse supposer que le sujet est parfaitement circonscrit, de façon presque "quantitative" alors qu'on peut considérer le rapport à la philo des sciences comme constitutif du positionnement d'un scientifique.
"...peut-être devrais-tu le contacter pour programmer une conversation sur ce sujet-là au lieu de risquer de verser dans le whataboutisme."
Mendax ici parle de "whataboutisme"... Mais n'explicite en rien en quoi, ni pourquoi, ni envers qui, Seb produirait cela.
L'accusation, certes nuancée ("risquer de"), semble alors parfaitement gratuite, et, du point de vue de l'analyse, semble plus viser un discrédit par l'évocation d'une fallacie que la constitution d'un vrai argument de fond.
Cinquième paragraphe. "Finalement, reste la phrase au sujet d'Epstein". On notera ici que le point "harcèlement sexuel" n'a pas été traité (sauf peut-être ici : https://twitter.com/DrBaratin/status/1318640146359738375, mais de façon très elliptique).
Mendax concède ici : "Je ne me suis pas beaucoup intéressé à cette histoire" et les 2 phrases suivantes. D'un point de vue rhétorique, c'est pas terrible : le narratif d'expert brillamment construit dans le début de l'argumentaire s'écroule d'un coup.
Pour poursuivre dans ce narratif de "sachant", au point de vue impossible à remettre en question car auto-évident, il aurait par exemple été plus judicieux pour Mendax de cadrer immédiatement l'évènement comme "insignifiant", ce qui aurait renforcé ce narratif.
En affirmant en substance être "bien au-dessus de tout ça", Mendax aurait pu continuer bien plus facilement de déployer sa rhétorique. Mais passons.
Un peu plus bas, notons la phrase "... elle est tournée d'une manière dérangeante pour des raisons qui appartiennent à son contexte d'énonciation qui remonte à 2011."
Mendax disculpe ici complètement Kreuss : la seule raison possible évoquée est le "contexte d'énonciation", en 2011. L'éventualité que Kreuss puisse avoir quelque chose à se reprocher est donc balayée, même pas évoquée, au profit du seul "contexte".
"Je voudrais souligner combien il est facile aujourd'hui de savoir quelle attitude il aurait fallu adopter il y a neuf ans."
En recadrant les critiques sur la phrase ciblée au seul "contexte d'émission", Mendax peut ici dénoncer la facilité de la rétrospection...
... ce qui permet au passage de glisser à nouveau une attaque envers Seb : implicitement, Mendax nous dit ici que la posture de "donneur de leçons en rétrospective" est bien facile à assumer...
... ce qui à la fois accuse Seb de se placer en donneur de leçons, et à la fois permet à Mendax de se présenter comme très humble, alors que le narratif précédemment construit était celui de l'expert sachant ! Très beau mouvement, donc.
La phrase suivante, qui évoque un "regret", poursuit dans cette dynamique d'argumentation.
Passons au dernier gros passage de ce paragraphe. Après ces concessions, il s'agit de revenir à la charge. La charge est d'ailleurs violente : "Néanmoins, je voudrais aussi que nous ayons du respect pour quelques concepts fondamentaux".
Ce rappel à l'ordre en direction de Seb implique, implicitement, que Seb aurait négligé ces "fondamentaux". Il incomberait alors à Mendax de s'en porter garant. On voit à nouveau la même rhétorique que depuis le début poindre.
Est évoquée la "liberté d'expression"... mais sans critique derrière. Juste, comme ça ? Évidemment, d'un point de vue rhétorique, cela a un sens : se présenter en garant d'une valeur commune et non controversée au sein de la communauté aide clairement à se donner bonne figure.
On peut retrouver des considérations théoriques allant dans ce sens chez P. Breton, L'Argumentation dans la communication (livre), ou chez S. Guérini, Les valeurs au coeur du langage (article).
Reprenons les "fondamentaux". La "présomption d'innocence" est également invoquée, semblant indiquer que Seb ne la respecte pas, et mettant implicitement ses critiques au même niveau que "la foule" et "Buzzfeed", qui sont cités.
On notera également la "liberté éditoriale" (quelle différence avec la liberté d'expression ?), "même d'une petite chaîne comme la notre". Tant d'humilité forcée (on parle quand même d'une chaîne à +100k abo) ne représenteraient-elles pas un appel à la pitié ?...
Pour la "petite chaîne" donc, "le choix des invités est subjectif, contingent, il dépend aussi de la chance, des opportunités, du hasard, et des préférences personnelles de celui qui prend la décision.". On notera la redondance de "subjectif" et "préférences personnelles"...
... et la redondance également de "contingent" et "de la chance, des opportunités, du hasard", qui viennent poser une emphase majeure sur la disculpation dans le choix d'invité. En d'autres termes, l'argument ici est "c'est pas notre choix, c'est le contexte".
Nous approchons du grand final. Mendax "regrette les parfums de censure, et la dérive déjà à l'oeuvre d'une forme d'effacement des individus et de leurs idées". L'idée est claire : cela est imputé à la critique de Seb, qui se voit donc "censeur" dans l'argumentaire de Mendax.
"Combien de temps doit-on reprocher à Krauss sa phrase de 2011? Je l'ignore. Qui établit le délai de prescription ?"
En cadrant le problème de la sorte, Mendax semble reprendre le narratif brièvement esquissé plus haut de "Krauss comme victime" : https://twitter.com/DrBaratin/status/1318646496598831105
Par ailleurs, on note que Mendax, judicieusement, évite soigneusement de parler des affaires de harcèlement sexuel, qui détruiraient complètement la construction de ce narratif.
"À partir de combien d'accusations (quel type, quel acte, quel profil de victime présumée ?) faut-il "déplateformer" les intellectuels ?"
L'idée est la même, en ajoutant implicitement une once de victim-blaming ("quel profil de victime") pour disculper d'autant Krauss.
"Je ne peux pas accorder aux hypercritiques le pouvoir de me forcer à ausculter la vie de mes invités à la recherche d'une infamie qui pourrait leur être reprochée afin d'éliminer leur parole."
Le terme central au niveau de l'argumentation indirecte est "hypercritique".
Ainsi, la critique de Seb n'est pas présentée comme légitime, elle est "hypercritique", c'est-à-dire relevant d'un emploi à mauvais escient de l'esprit critique.
La dernière phrase du paragraphe est assez intéressante : après avoir cultivé un narratif de supériorité épistémique et morale, Mendax renverse la vapeur en accusant implicitement Seb de "se hisser à la prétention...", qu'il fait suivre d'une longue liste...
... cette longue liste, dans une phrase immense, a bien évidemment pour effet direct de présenter la "prétention" comme proprement gigantesque, comme si Seb se posait en moralisateur de toutes les conduites en remarquant les problèmes à inviter Krauss.
Dernier paragraphe (enfin, je commence à fatiguer) : "il est vrai que Sean Carroll ferait un formidable invité. Mais dois-je attendre une enquête de respectabilité, la caution de Sébastien Carassou suffira-t-elle ?"
L'attaque, restée implicite dans le paragraphe précédent, est ici clairement explicitée, sur un ton +/- sarcastique, mais qui n'en enlève pas moins la violence (au contraire, même) : l'accusation est assez fondamentale, et n'est qu'à peine cachée.
Mendax évoquait plus haut du "whataboutisme" sans en préciser le fond... Et conclut en citant Newton, Einstein et Darwin, comme si Krauss leur était comparable tant en termes de contribution scientifique qu'en termes d'époque.
En résumé de tout ça : dans son argumentaire, Mendax retourne complètement la situation, en se posant dans une posture de "sachant", qu'il n'abandonne que temporairement pour faire à Seb à des attaques assez brutales.
Par ailleurs, il ne répond que de façon très elliptique à un point de fond assez central, qui est de donner de la publicité à quelqu'un avec plusieurs affaires de harcèlement sexuel aux fesses.
De plus, il ne répond que de façon partielle à la critique de Seb sur le rapport à la philosophie de Krauss.
De fait, je ne comprends pas vraiment comment on peut considérer que l'échange est "cordial" ou "parle de fond" comme j'ai pu le voir noté dans certaines réponses...
Comme je l'ai dit par ailleurs, la condescendance, c'est pas qu'une question de forme du discours. A l'analyse, l'argumentaire de Mendax apparaît très surplombant, glissant assez sournoisement des attaques parfois à peine voilée.
Pour conclure, même si ça me démange bien, je ne parlerai pas du fond de la réponse, qui à titre personnel me pose également problème : c'est tout ! J'espère que ça aura intéressé celleux qui auront tout lu. Bonne nuit à toustes !
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