J'en peux plus de cette tendance éditoriale qui consiste à publier en tant que romans des trucs de développement personnel plus ou moins éclairés. Écrivez et publiez de la bonne fiction, bon sang !
Marie-Amandine qui trouve l'amour en parlant à son chat et mangeant vegan, on s'en fout. Le burn out pro et perso de Jean-René qui retrouve un sens à sa vie en méditant en pleine conscience et en marchant pieds-nus dans le sable on s'en cogne.
J'en ai marre qu'on me mette sous le nez des récits roses et pimpant façon coach de vie (dont c'est forcément le premier jour du reste). Ça ne me fait pas feel good mais indignation devant indigence littéraire. Il y a tant de bons auteurs avec de vraies histoires à raconter.
Arrêtez de considérer que la dépression du voisin ou de burn out de la cousine est le point de départ d'une bonne histoire à base de yoga et de plantes, bordel. C'est humiliant pour vous auteurs et éditeurs, et blessant pour les gens qui
vont mal et qui ont besoin de plus qu'apprendre à respirer au rythme des vagues pour aller mieux. Et ça n'a aucun intérêt littéraire. Aucun.