Assassinat de #SamuelPaty, ou comment, sans aucun élément tangible, des internautes/politiques construisent une coupable: la rectrice de l'académie de Versailles.

Quatre comptes sont principalement à l'origine du phénomène, en citant un nom et se basant sur un article du Point.
Ces quatre comptes: @JeanMessiha, @f_philippot, @BBR4369 et @noellelenoir.

Notons que le commentaire de @noellelenoir est très différent des autres: c'est la seule à se fier strictement aux élément d' @azizzemouri1, du Point.
Les trois premiers font de la rectrice "celle qui voulait sévir" contre #SamuelPaty. Sauf que ce n'est pas du tout ce qui est écrit dans Le Point, qui évoque "L'inspection académique", et pas la rectrice directement.
De son côté, @Valeurs fonce dans la même direction, en titrant sur le mot "rectrice"... qui n'est même pas présent dans le corps de son propre papier.
Résultat: alors que strictement aucun élément n'implique directement la rectrice à cette heure, elle est désignée comme "la collabo" qui symboliserait à elle seule l'échec de l'Education nationale.
Cette interprétation de l'info du Point commence maintenant à se diffuser sur Facebook, notamment sur les groupes du @RNational_off.
Et j'oubliais évidemment le tweet de @DamienRieu, largement relayé.
Et voilà. Comme prévu, les algorithmes de @TwitterFrance rentrent dans la boucle.
Sur Facebook, on était à 400 interactions ce matin liées au nom de la rectrice de Versailles. On est désormais à plus de 2.000.
Sur Google...
. @Valeurs a finalement modifié le titre et le corps de son papier sur cette rectrice qui "voulait sévir" contre #SamuelPaty, en précisant sa source... qui n'était autre que le prédicateur Sefrioui.

A gauche, la version de ce matin, à droite, celle de ce soir.
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