« Chacun vivait dans son petit coin [...]. Mais rares sont ceux d’entre nous qui se sont engagés activement pour faire changer les choses. » in •Hirak en Algérie• chez @_La_fabrique

Pareil depuis des décennies pour les musulmans en France.

Il faut attendre de se faire taper pour qu’une minorité se dise qu’on ne peut plus rester les bras croisés. Sauf que les réactions ne sont pas : « now je bouge, je fais ceci » ou a minima « je veux/vais agir ». Mais « que proposez-vous ? ». On reste toujours dans la consommation

1- « Que proposez-vous ? » et en fonction on vous dira si ça nous convient ou non. On choisira comme au supermarché.
2- au lieu de se mettre soi-même en mouvement, on porte la responsabilité de l’action sur l’infime minorité qui se bouge toute l’année.

On attend les bonnes propositions de cette minorité, celles qui ne bousculeront pas notre confort. Pendant ce temps, on continue de commenter les fachos et/ou on accuse l’infime minorité de bougeurs de mal faire.

Ce même esprit consumériste exige des solutions immédiates, rapides, définitives. Toute action dans le temps long sera rejetée: « ça sert à rien »
Ne rien faire pour ne pas bousculer les rêves de petits bourgeois, faire a condition que cela n’obère pas la vie de petits bourgeois

Ne rien faire tant qu’on n’est pas soi-même une victime de la répression. Et lorsqu’on l’est, « faut plus se laisser faire », allo CCIF, allo asso X, média Y, « faut qu’on se bouge », « on doit être unis », « c’est trop ».
Un temps passe et plus personne. Ni « il faut » ni actes