1/n Je vois que beaucoup de médecins continuent à penser que le nbr de cas est l'indicateur le plus abouti de la gravité de l'épidémie de Covid19 et celui q doit déterminer les choix sanitaires avc leur cortège d conséquences économiques et sociales. Or, non, ce n'est pas le cas.
2/n Les Japonais ont fait le choix de ne pas tester largement pour ne pas submerger leur système de santé de demandes inadéquates et ne pas avoir à hospitaliser des cas peu sévères.
3/n Pour notre part, notre gouvt a fait le choix de tester de plus en plus largement, mais sans priorisation, c'est à dire le choix inverse.
Entre la semaine 33 et la semaine 40 le nombre de tests a pratiquement doublé, passant de 547 000 à 1 028 000.
4/n Entre le 20 août et le 9 octobre le nombre de cas est passé de 229 814 à 691 977, le nombre de décès n'a pas suivi comme le montrent les graphiques.
6/n Il est difficile d'attribuer le décalage entre le nombre total de cas et le nombre de cas graves et de décès à la seule irresponsabilité des jeunes. C'est un discours culpabilisant qui est tenu depuis cet été.
7/n Avec ces éléments on peut néanmoins calculer la létalité approchée et le pourcentage approché des hospitalisations en réanimation.
8/n Avec un décalage, pour tenir compte des délais cela donne: entre le 23 août et le 23 septembre il y a eu 242 899 sujets testés positifs. Entre le 30août et le 29 septembre il y a eu 2402 nouveaux patients en réa avec un test covid+.
9/n Le nombre total de patients hospitalisés pour Covid pendant cette période a augmenté de 2055 (différc entrées sorties). Et il y a eu entre le 10 septembre et le 9 octobre 1460 décès de patients avec un diagnostic suspecté ou confirmé de covid. Soit 49 par jour.
10/n Si on applique le ratio de sous estimation de 3 à 20 les 240 000 cas pourraient représenter en réalité entre 720 000 cas et 4,8 millions de cas.
La létalité réelle serait alors dans une fourchette comprise entre 2 pour 1000 et 0,3 pour 1000 (ou 3 pour 10 000).
11/n Elle serait très proche du taux d'hospitalisation en réa qui serait compris entre 3 pour 1000 et 5 pour 10 000. Ce sont des taux très faibles par rapport à la sévérité supposée du Covid.
12/n Il est aussi étonnant que ces 2500 hospitalisations en un mois avec des séjours de 12 jours en moyenne suffisent à noyer des services de réanimation qui supportent 240 000 séjours annuels avec une moyenne de 17,7 js par séjour.
13/n Entre parenthèses c'est le secteur public qui prend en charge les vraies urgences, le secteur privé s'occupe essentiellement de leurs suites de chir programmée.
14/n D'autres indicateurs montrent une évolution favorable qui vont à l'encontre de cette augmentation du nombre de cas, qui est devenue désormais l'indicateur phare qui guide les politiques publiques. P exp les consults en MG ou aux urgences.
15/n Il faut ajouter à ce constat, un autre qui est que la proportion des personnes Covid+ qui décèdent à cause du Covid a diminué fortement en UK, et probablement en France même si on n'a pas ces données actuellement.
17/n Il faut donc se demander si l'obsession du suivi du Covid et des tests n'est pas en train de générer un artéfact épidémio et l'hospitalisation de plus en plus fréquente de personnes AVEC le Covid qui sont comptabilisées comme hospitalisées et/ou décédées A CAUSE du Covid.
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