Le film n'est clairement pas parfait, souffrant notammt d'importants défauts de scénario, et c'est loin d'être le meilleur Shinkai en comparaison de chefs-d’œuvre comme "5 cm par sec.", "The Garden of words" ou bien entendu "Your Name". Toutefois, il m'a semblé particulièrement
intéressant par ce qu'il nous dit de l'état d'esprit d'une nouvelle génération de créateurs, en particulier de leur rapport à la problématique écologique. Très influencé par Miyazaki (comme tant d'autres), Shinkai semble désormais n'en retenir que le pessimisme radical, adoptant
dans "Les Enfants du temps" un positionnement pour le moins fataliste à travers la thématique du dérèglement thématique. Cela pose toutefois des questions brulantes concernant le devenir de l'écologie politique: (en caricaturant un peu) une vision uniquement catastrophiste,
la seule perspective d'un rejet des métropoles / de l'urbain (les citadins étant pourtant les principaux pourvoyeurs en voix écologistes) et la perte de foi en toute idée d'un progrès technique positif constituent-ils vraiment des projets politiques viables? 🤔C'est en substance
la question que m'a semblé poser le film en arrière-plan et que j'ai développée dans l'article. Je m'arrête là, espérant avoir donné envie à certains de le lire (n'hésitez pas, si vous êtes allés au bout de ce thread à me faire un retour! 😉)
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