Le colonialisme est au fondement de la culture française, sociale et politique, le colonialisme est au fondement de l'économie française, le colonialisme est au fondement de la richesse française, des grands travaux aux acquis sociaux, aux grandes richesses industrielles, tout.

Ça ne s'est jamais arrêté, il y a eu des mutations sur les modes d'exploitation. Sur les modes de violence, sur l'hypocrisie, le racisme lui est toujours aussi intégré. Ce sentiment d'entitlement chez les français n'a pas changé. Bien aidé par l'ignorance historique générale.

Le discours politique dans le fond n'a absolument pas changé, regardez les hommes politiques français sur 100ans, seul l'accent a changé, pas seulement sur la question du néocolonialisme.
La logique est toujours la même,
Maintenir la domination contre les peuples ici et ailleurs.

C'est un documentaire, très intéressant mais qui pour de nombreuses raisons, notamment le support et la sensibilité de la France, ne peut pas aborder de nombreuses questions qui relèvent de la lecture, de la culture historique et de la recherche.

C'est léger sur le placement par la France de dictateurs fidèles, le massacre des figures indépendantistes qui explique les situations dramatiques eco-soc-pol, sans compter la fausse dette de décolonisation, l'impossibilité de poursuivre la France pr ces crimes contre l'humanité.

C'est une bonne synthèse mais la question coloniale mérite une éducation globale.
À l'échelle nationale, sans révisionnisme. Ça apporterait énormément à la société française, pour la compréhension des logiques de domination qui perdurent aujourd'hui.

Toutes les logiques de domination, leur caractère systèmique et structurel.
Les imbrications économiques et sociales, les discours politiques, dans un rapport franc à la colonisation il y a énormément à tirer pour toute la population française.

S'il y a une chose qui me fait plaisir cependant, c'est de voir autant de jeunes conscientisés témoigner, la continuité de la mémoire c'est vital, surtout pour des cultures où la parole était le vecteur principal, et face à la violence la parole devient souvent silence.