Si vous vous êtes baladés le long du canal de l& #39;Ourcq ces dix derniers jours, vous avez sûrement croisé ce petit stand qui promet de réparer votre vélo "gratuitement". Oui mais ce n& #39;est pas si simple. #thread.
À l& #39;origine de cette belle initiative qui séduit de nombreux cyclistes - c& #39;est un endroit très fréquenté des 2 roues - 3 jeunes malins mais pas très doués en mécanique. Seule corde à leur arc, savoir graisser une chaîne ou regonfler des pneus. C& #39;est maigre mais c& #39;est "gratuit"
En contrepartie, on te demande juste ton n° de téléphone et une photo de l& #39;engin une fois "réparé". Et c& #39;est là que la magouille prend tout son sens. Ces informations leur serviront à débloquer le "coup de pouce vélo" donné par l& #39;Etat, soit une prime de 50€ par vélo.
Un graissage de chaîne ou un regonflage de pneus très lucratif, donc. Enfin fallait y penser : créer sa micro entreprise pour l& #39;occasion, se faire immatriculer sur la plateforme alvéole dédiée...
Et encaisser discretos les primes de tous ceux qui s& #39;arrêtent au stand (le tout en omettant de préciser que les cyclistes ne pourront plus utiliser leur "coup de pouce" à l& #39;avenir!)
Ça flirte avec la légalité : "Le réparateur doit être une association ou un professionnel dont la structure a une activité principale ou
accessoire de réparation de cycles.
Ceci précisé, le potentiel réparateur est invité à se créer un compte." (Source CGU)
accessoire de réparation de cycles.
Ceci précisé, le potentiel réparateur est invité à se créer un compte." (Source CGU)
Et ça marche : ça fait 2 semaines que ces jeunes révisent 250 vélos hebdomadaires, soit la limite maximum autorisée. Alors c& #39;est clairement pas l& #39;arnaque du siècle, juste un peu de démerde. Mais oui, c& #39;est de l& #39;argent publique, et donc c& #39;est pas bien.
Pour leur laisser le mot de la fin "de toute façon, toutes les boutiques sont pleines donc vous en verrez jamais la couleur de cette prime". #velotaf