It’s that time of the year again... 🎃
Pour le mois d’octobre, un jour un film d’Halloween. Place au macabre et au gothique, à l’horreur et au fantastique. Des films classiques et des films plus confidentiels. C’est par là 👇
Jour 1/31 | Blanche-Neige : Le Plus Horrible des Contes (1997) de Michael Cohn.
Une relecture sordide de l’histoire avec de réels moments d’angoisse. Film marqué par la prestation habitée de Sigourney Weaver. Quelques faiblesses aussi, mais une proposition intéressante.
Jour 2/31 | Gretel & Hansel (2020) d’Oz Perkins.
Œuvre minimaliste, sobre, onirique. Incroyable travail de composition des plans et de photo. Le superflu laisse place à la surprise et à l’horreur. Beau mélange de ce qu’on attend traditionnellement du conte tout en s’en éloignant.
Jour 3/31 | Dans l’Antre de la Folie (1994) de John Carpenter.
Son meilleur film ? Au moins le plus lovecraftien avec sa plongée froide dans l’existence, dans la psyché et dans la démence... Une œuvre angoissante qui n’épargne ni son protagoniste, ni le spectateur.
Jour 4/31 | The Lighthouse (2019) de Robert Eggers.
Un duo incroyable, Pattinson et Dafoe au sommet, posés dans un environnement lugubre. Encore du Lovecraft à l’écran avec sa dose de folie et de moments malsains. J’en parle plus ici : https://www.chroniquedisney.fr/fil-10-FOX/2019-the-lighthouse.htm
Jour 5/31 | Misery (1990) de Rob Reiner.
Kathy Bates en infirmière psychopathe totale, culte. Le livre est glaçant, le film l’est également et reste à ce jour une des meilleures adaptations d’un livre de S. King. Deux acteurs qui s’affrontent, dialogues fins et scènes marquantes.
Jour 6/31 | Le Bon Apôtre (2018) de Gareth Evans.
Ambiance glauque, parfois gore, à l’image de la filmographie épatante de son réal. Une bonne dose de culte, secte et gourou, de secrets et de mystère. Parfois difficile à regarder, mais marqué d’une mise en scène très solide.
Jour 7/31 | Only Lovers Left Alive (2013) de Jim Jarmusch.
Des vampires mélancoliques, laconiques. Un rythme étiré à l’extrême, contemplatif, rêveur. Presque aucune intrigue, les personnages sont las. On ne cherche qu’à se blottir dans un coin de l’image pour se perdre avec eux.
Jour 8/31 | The Strangers (2016) de Na Hong-Jin.
Hypnotique du début à la fin, surprenant à chaque instant et audacieux comme seul le cinéma coréen sait faire. Une enquête d’apparence classique qui se meut en quelque chose d’autre petit à petit. Beauté des plans et des paysages.
Jour 9/31 | The Ring (2002) de Gore Verbinski.
Un film qui joue avec l’image et dispose de plusieurs scènes effrayantes bien senties. Photographie légèrement verdâtre pour accentuer le malaise et la tension. (Reste à découvrir le film original maintenant).
Jour 10/31 | Evil Dead II (1987) de Sam Raimi.
Comme le premier, en mieux. (Trop) souvent imité, jamais atteint. Maîtrise totale de la mise en scène par Raimi, qui utilise toutes les cartes à sa disposition pour faire monter la pression. Un lieu isolé, et l’horreur. Indémodable.
Jour 11/31 | American Psycho (2000) de Mary Harron.
Charismatique et effrayant Christian Bale dans un des meilleurs films du genre tueur psychopathe. Grande force de la narration et du rythme, forme qui rejoint le fond, et sous-texte subtil, qui continue de résonner aujourd’hui.
Jour 12/31 | Wolf Creek (2005) de Greg McLean.
Derrière la carte postale australienne se cache des rencontres inquiétantes. Vrai bon slasher movie, innovant et malin dans son développement. Ne cherche pas à révolutionner le genre, mais fait les choses bien.
Jour 13/31 | The VVitch (2015) de Robert Eggers.
En utilisant les peurs les plus primitives, le film se fait aussi hypnotisant que stressant. Photographie splendide et décors d’un autre temps, pour une œuvre discrète, presque pudique, mais qui parle bel et bien de sorcières.
Jour 14/31 | Le Labyrinthe de Pan (2006) de Guillermo del Toro.
Mélange historique et fantastique dans un film poétique et chimérique qui ne manque pas de bien terroriser quand il le faut. Direction artistique incroyable, bestiaire de monstres inquiétants vraiment mémorables.
Jour 15/31 | La Mouche (1986) de David Cronenberg.
Relecture de l’histoire du Dr. Frankenstein, œuvre mythique d’un réalisateur qui n’a de cesse d’explorer les pires transformations humaines, physiques et psychologiques. J’en parle un peu plus ici : https://www.chroniquedisney.fr/fil-17-20TH/1986-mouche.htm
Jour 16/31 | Nosferatu (1922) de Friedrich Wilhelm Murnau.
Premier grand film d’horreur.
Minimaliste, représentant du cinéma expressionniste, toujours aussi fort presque 100 ans après grâce à sa mise en scène, ses effets authentiques et cette version effrayante du Comte D.
Jour 17/31 | Le Manoir de la Peur (1983) de Pete Walker.
Oui, c’est un peu kitsch et désuet. Mais le film réunit Vincent Price, Christopher Lee, Peter Cushing et John Carradine. Rien que pour ce quatuor, il vaut le détour et sait aussi proposer de belles surprises dans son genre.
Jour 18/31 | Sleepy Hollow (1999) de Tim Burton.
Film le plus gothique de toute la filmographie de Burton. Absolument poétique et triste, lugubre et séduisant. Quand le macabre rencontre la finesse et l’élégance pour un grand chef-d’œuvre du genre.
Jour 19/31 | Sheitan (2006) de Kim Chapiron.
Bonne proposition française d’horreur avec un Vincent Cassel complètement dérangé et fou. Film très cru, violent, qui monte en pression petit a petit, anxiogène et prenant. De faux airs de Gaspar Noé.
Jour 20/31 | Le Crapaud et le Maître d’École (1949) de James Algar, Clyde Geronimi & Jack Kinney.
Deux contes poétiques, admirablement bien animés, pas bien effrayants mais avec, surtout pour le deuxième, cet esprit d’Halloween si charmant pour la saison.
Jour 21/31 | The Wicker Man (1973) de Robin Hardy.
Secte et chants sur une île isolée, Christopher Lee en gourou fantasque. Mise en scène toute simple pour un film qui, s’il n’est pas un chef-d’œuvre, sait utiliser habilement les codes pour fonctionner. Et Christopher Lee 🖤.
Jour 22/31 | Entretien avec un Vampire (1994) de Neil Jordan.
La figure du vampire devient plus romantique et belle mais reste encore par petite touche une figure d’horreur et de monstruosité, qui doit la caractériser. Fresque romanesque, aux beaux costumes et aux grands décors.
Jour 23/31 | Sweeney Todd (2007) de Tim Burton.
Immense chef-d’œuvre. Film splendide, gothique, horrible, émouvant et bouleversant. Fable musicale à la partition envoûtante, prestation inoubliable de Depp et Bonham Carter. Photo lugubre et réalisation aboutie. Burton au sommet.
Jour 24/31 | La Cabane dans les Bois (2011) de Drew Goddard.
Habile mélange des genres et des styles. Film à références, complètement fan service mais qui s’en sert bien jusqu’au twist final étonnant. Toujours en attente d’une suite qui explore la mythologie de l’œuvre.
Jour 25/31 | Legend (1985) de Ridley Scott.
De la fantaisie pure qui émerveille mais aussi un démon géant qui assume les clichés à cornes et fonctionne. Il date un peu mais reste intéressant même aujourd’hui grâce aux obsessions de Ridley Scott qui apparaissent déjà dans ce film.
Jour 26/31 | Stardust (2007) de Matthew Vaughn.
Film d’aventure, loin de l’horreur, mais qui dispose de ces éléments fantastiques offrant du mystère et du frisson, à commencer par l’image classique de la sorcière au fond des bois (et Charlie Cox avant qu’il devienne Charlie Cox).
Jour 27/31 | Frankenstein (1994) de Kenneth Branagh.
Une des meilleures versions de l’histoire grâce à la profondeur de tous ses personnages, le Dr. Frankenstein et la Créature en tête. Le réalisateur montre un récit d’envergure, fort, entre amour, vengeance et égoïsme.
Jour 28/31 | Edward aux Mains d’Argent (1990) de Tim Burton.
Troisième film de Burton dans ce thread, le trio gagnant. Lyrisme et romantisme dans ce conte unique, à la fois coloré et monochrome, envoûtant et triste. Toujours un bel hommage aux films de monstres de la Hammer.
Jour 29/31 | Elephant Man (1980) de David Lynch.
L’horreur à son paroxysme dans l’intolérance et le mépris. Dialogues incroyables et mise en scène splendide pour une mise en abîme de la condition humaine avec l’élévation de certains et la décadence des autres. Très grand film.
Jour 30/31 | Dracula (1992) de Francis Ford Coppola.
Le rôle d’une vie pour le grand Gary Oldman. L’adaptation parfaite du livre, qui ne sera jamais surpassée. Style gothique encore tres marqué, film sobre et épique qui trouve le juste équilibre entre romance et horreur.
Jour 31/31 | The Nightmare Before Christmas (1993) d’Henry Selick.
Évidence de choisir ce film qui fait la transition entre deux périodes, sans omettre ses nombreuses qualités, comme la beauté de l’animation, sa musique et ses personnages inoubliables...
Happy Halloween 🎃
Hors série | Penny Dreadful (2004) - 3 saisons.
Seule série dans ce thread, la plus lugubre et macabre, pleine de charme et de frissons. Écriture fantastique et personnages plongés dans le chaos. Le meilleur rôle d’Eva Green, éblouissante...
Fin de la thématique Halloween !
Et pour conclure, petit salut à @CorentinAstora, qui m’a inspiré ce thread, en faisant découvrir chaque jour tout au long de l’année des artistes incroyables. Foncez voir les merveilles qu’il déniche, c’est à se damner...
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