Une réflexion qui me paraît très utile pour dépasser ces débats naphtalinés sur la taille des jupes et la visibilité des nombrils. https://twitter.com/ManonThuillier/status/1311191170140319746">https://twitter.com/ManonThui...
Parce qu& #39;au final, on a toutes et tous consciences que certaines personnes sont statistiquement plus touchées que d& #39;autres par les agressions. Par ex, les femmes savent qu& #39;elles auront globalement un peu plus la paix après 35 ans qu& #39;avant 25 (même s& #39;il y a des exceptions!)
Face à cette relative hétérogénéité (je dis relative, car je ne connais pas de femme qui n& #39;a jamais connu aucune forme d& #39;agression sexiste/sexuelle, ou de harcèlement de rue), on ne peut pas s& #39;empêcher de formuler des hypothèses.
Les réacs disent "c& #39;est la faute à la taille de la jupe/de la couleur du rouge à lèvres/du taux d& #39;alcoolémie/...!" Evidemment, ils ont tort parce que, outre le victim-blaming insupportable, ça ne marche pas statistiquement.
De l& #39;autre côté, on dit alors "c& #39;est la faute des agresseurs!". Ce qui est la stricte vérité sur le plan causal ( = il n& #39;y aurait plus d& #39;agression si les agresseurs arrêtaient d& #39;agresser) mais qui ne nous fournit aucun élément explicatif quant à la disparité statistique.
D& #39;où l& #39;intérêt de considérer l& #39;hypothèse dans ce thread. A savoir: les agresseurs agressent les personnes qu& #39;ils perçoivent comme une proie.
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