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Je remercie @barbarapompili d'avoir enfin pris en compte les demandes nécessaires pour le bien-être de ces #animaux. J'ai consacré un temps fou durant mon année universitaire dans la recherche des impacts du #tourisme dans les parcs aquatiques français #THREAD #BoycottMarineLand https://twitter.com/BFMTV/status/1310871607028711424
L'aquarium détient différents mammifères marins en captivité, dont quatre #orques, de nombreux #dauphins, différentes espèces d'otaries ainsi que deux #ourspolaires qui ont donné naissance à des triplés au début de l'année 2020.
Les #orques sont la troisième espèce la plus commune dans les #parcsmarins après les #dauphins et les #bélugas et possèdent "l'un des cerveaux les plus grands et les plus complexes du royaume des mammifères" (Marino, et al., 2020).
Vous dites que cette loi priverait ces mammifères “d’un comportement naturel qu’est la reproduction”- or #SeaWorld a décidé d'arrêter la reproduction des orques sous la pression du public en 2016 (BBC, 2016). Rien de naturel dans le fait qu'une espèce se reproduise de force.
Avant cela, #SeaWorld envoyait des échantillons de sperme à #Marineland #Antibes. Faisiez vous de-même avec vos dauphins? La première fois qu’un bébé dauphin naît dans vos bassins “naturellement” fut en #Mai2020.
Si on revient aux #Orques, la plupart des biologistes marins disent qu’ils ne s’épanouisses pas en milieu #non #naturel. En effet, la complexité neurologique de ces animaux les rend incroyablement sociables, ainsi qu'empathiques et conscients d'eux-mêmes (Allman, et al., 2005).
En captivité, il a été estimé que les #orques sont facilement #malades et meurent à cause d'un système immunitaire affaibli. Les orques de #Marineland #Antibes montrent des signes d'automutilation -
car ils sont "logés dans des groupes sociaux artificiels, créés par l'homme, ce qui exacerbe les facteurs de stress sociaux" (Marino, et al., 2020). En 2015, l'orque #Valentin, qui fut le premier né en captivité au #Marineland #Antibes, meurt à l'âge de 19 ans 
Quatre mois seulement après la mort de sa mère, Freya, âgée de 33 ans. Auparavant, sept autres orques étaient morts dans le parc après avoir été capturés, âgés de quatre ans seulement à 23 ans. #DontBuyATicket
Dans une #FAQ sur leur site web, #Marineland #Antibes écrit que les cicatrices sur leur corps : "est le signe d'une vie sociale très riche et ces marques sont donc un signe très positif de bonne santé mentale" (Marineland, 2017).
Cependant, selon Johnson (1990), on ne peut pas garder les #cétacés #captifs dans un état de santé "normal" car l'habituation est un facteur incontournable, surtout s'ils sont nés en #captivité.
L'habituation ne coïncidera jamais avec les #besoins de ces #animaux, comme le dit @OrcaIngrid : "ces animaux ont un besoin biologique de nager" sur de longues distances, et ne devraient pas passer autant de temps à la surface - ce qu'ils le font dans les bassins (Meah, 2017).
J'ai choisi l'exemple spécifique des #orques, mais cela s'applique à de nombreux autres animaux détenus en #captivité, car ils n'ont absolument aucun contrôle sur leur #environnement, sur le choix de leur nourriture, sur leurs relations et sur leurs modes d'entraînement.
Monsieur, vous parlez d’ #éducation. En outre, dans le documentaire "Inside the Tanks", la biologiste marine @OrcaIngrid déclare "qu'ils n'éduquent pas le public, car ces animaux parcourent normalement 200 km par jour" (Meah, 2017).
Cette affirmation est rejetée par les représentants du parc car ils estiment qu'ils n'ont pas besoin de nager autant lorsqu'il n'y a pas de prédateurs autour ou de nourriture à trouver, et que l'entraînement les maintient en bonne santé (Marineland, 2017).
Dans le même documentaire, le directeur zoologique de Marineland Antibes, Jon Kershaw, admet qu'ils percent les dents des orques, mais le justifie en disant que dans la nature, les orques meurent souvent de maladies liées à leurs problèmes dentaires. Facile non?
Il poursuit en disant que les billets que le public achète bénéficient grandement aux soins qu'il apporte à ces #animaux, ajoutant qu'il est essentiel d'attirer des visiteurs (Meah, 2017).
Je ne néglige en aucun cas l’amour des dresseurs et autre personnel du parc en vers leurs animaux. Mais cette appropriation me dérange. Selon moi, ils nourrissent et soignent ces animaux AUSSI parce qu'un animal mort a moins de chances de générer des revenus pour #Marineland.
Je soutiens l'argument selon lequel ces mammifères marins sont attirés par leurs dresseurs parce que cela est lié à leur attente de nourriture (Green & Giese, 2004), dans cette perspective -
l'ancien dresseur, John Hargrove déclare dans une interview que "la base du dressage des animaux est la #privation de #nourriture", ce qui implique que la volonté des orques de se montrer pendant les spectacles est juste une réponse à la #faim, pas un choix.
Je dirais que #Marineland #Antibes travaille sous une question de relations de pouvoir, et alimente le débat sur la dualité qui montre que les humains ont un pouvoir sur le monde naturel.
Depuis 1961, 166 orques ont été #capturés dans leur milieu naturel, dont 129 sont morts, et 60 restent en captivité (dont environ la moitié sont nés dans les bassins).
Si #Marineland #Antibes voulait être réadapté à des fins de conservation, il devrait agir très différemment du processus de divertissement qu'il suit aujourd'hui.
Quand j'étais enfant, mes parents m'ont emmené à Marineland Antibes. Je ne suis pas surprise que cette industrie fonctionne encore, car personne ne m'a appris comment ces animaux sont arrivés là, et pourquoi. Je me souviens avoir pris une photo avec l'Orque après le 'spectacle'.
Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé à quel point cette expérience s'est révélée incohérente par rapport à mes convictions actuelles. Je condamne la détention d'orques en captivité, car j'ai vu un animal mourir sous mes yeux uniquement pour combler mon égo d'enfant #SaveOrcas
