J& #39;ai décidé que les propos d& #39;Adèle Haenel dans @BoomerangInter relevaient de l& #39;intérêt public, donc je vous ai fait un petit thread de ses plus belles citations (de rien https://abs.twimg.com/emoji/v2/... draggable="false" alt="😘" title="Kusshand zuwerfendes Gesicht" aria-label="Emoji: Kusshand zuwerfendes Gesicht">) https://abs.twimg.com/emoji/v2/... draggable="false" alt="⤵️" title="Nach rechts zeigender Pfeil mit Krümmung nach unten" aria-label="Emoji: Nach rechts zeigender Pfeil mit Krümmung nach unten">
"Je pense qu& #39;il y a beaucoup de choses qui se passent dans la société française aujourd& #39;hui. Un vrai dynamisme de la part des populations mobilisées. J’ai envie de faire partie de ce peuple-là."
"Elever la voix, parfois, c& #39;était juste une question de survie."
"Définir ce qui peut être interrogé, c& #39;est déjà une forme de politique. Quand on définit le champ de ce qui est questionnable, on a déjà décidé pour les autres ce qui était politique et ce qui ne l& #39;était pas."
"Un des intérêts de la mise en scène c& #39;est qu& #39;il n& #39;y a pas d& #39;évidence. (...) Le cinéma est politique au sens où il propose une grille de lecture du monde. Il est d& #39;autant plus politique qu& #39;il va remettre en question la spontanéité de cette grille de lecture."
"Qu& #39;est-ce que c& #39;est un héros ? Déjà, je dirais & #39;une héroïne& #39;. C& #39;est peut-être pas quelqu& #39;un qui fait preuve de courage."
"Le racisme consiste à présupposer des actions de la part de personnes, présupposer une violence de la part de personnes, du fait de leur couleur de peau."
"Quand j& #39;ai pris en charge mon récit, que j& #39;ai accepté de voir les choses comme elles m& #39;étaient arrivées, de me remettre au centre de mon histoire, c& #39;était évident que je pouvais m& #39;intéresser aux autres, me lier à d& #39;autres combats qui ne me concernaient pas directement."
"La catégorie & #39;femme& #39; ne peut pas se lire selon un prisme universel, elle doit se lire dans une dynamique de pouvoirs — ce qui s& #39;appelle l& #39;intersectionnalité. (1/2)
Ce n& #39;est pas une dynamique où les oppressions sont additives - le problème d& #39;être une femme noire c& #39;est le problème d& #39;être une femme + le problème d& #39;être une personne noire. Mais de manière dynamique : comment ce croisement opère des dynamiques d& #39;oppressions particulières. "(2/2)
"Il faut toujours concevoir comment, dans toutes les dynamiques, on est dominant quelque part. (...) Et donc, comment on doit toujours se remettre en question."
"J& #39;essaie de voir comment mes privilèges peuvent être utilisés au mieux dans le sens d& #39;une société plus fluide. Je voudrais déjà aider ceux qui n& #39;ont pas forcément l& #39;occasion de parler au micro, leur témoigner mon soutien, ma sororité."
"Je ne pense pas qu& #39;on préexiste à une rencontre. Je pense qu& #39;il y a quelque chose de nous qui advient quand on rencontre une personne."
"C& #39;est toujours plus facile d& #39;être d& #39;accord avec un monde, quand bien même ce monde nous opprime. Car on a peur de l& #39;exclusion. Je dis & #39;on& #39;, mais je devrais dire & #39;je& #39;. J& #39;ai peur des conséquences de la nudité de la parole, évidemment."
[Pour info là, on en est à 17 minutes d& #39;entretien sur 32 minutes. Et déjà tellement de tweets. Oh la la je ne m& #39;en remets pas de cette interview....]
"Je suis pas trop dans la définition du jeu comme quelque chose où on va restituer une unité psychologique de quelqu& #39;un d& #39;autre. Je pense plus le jeu comme une question philosophique qui va traverser notre personne. Le jeu c& #39;est une façon de poser une question à soi-même."
"Il y a quelque chose de très important à faire le récit de nos histoires. Sinon, la logique selon laquelle nos histoires sont lues est toujours une logique extérieure et objectifiante."
"Je ne sais pas comment on s& #39;en sort. Je ne sais pas s& #39;il faut s& #39;en sortir, en fait."
"Les histoires d& #39;amitié, d& #39;amour, c& #39;est des possibilités de vraiment exister. Certaines rencontres m& #39;ont tout simplement permis de survivre. D& #39;autres ont donné beaucoup d& #39;air à ma vie."
"Une des raisons pour laquelle le jeu me fait me sentir si vivante c& #39;est que c& #39;est un endroit avec des règles définies, on fait semblant. Du coup, avec l& #39;alibi de faire semblant, on peut vivre vraiment."
[Bon là elle lit un extrait du "Corps lesbien", de la militante féministe lesbienne Monique Wittig. Je ne peux pas retranscrire mais rien que pour ça, aller l& #39;écouter.]
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