Les antidépresseurs ne sont pas addictifs comme peuvent l'être les benzodiazépines mais il faut les arrêter progressivement pour éviter un syndrome de sevrage. Pour un traitement efficace ils ne peuvent être la seule réponse mais restent souvent indispensables. Ces propos sont https://twitter.com/MartinWinckler/status/1309473819044782081
valables pour les épisodes dépressifs mineurs à moyen durant depuis qlqs semaines, pas pour les syndromes dépressifs chroniques et les épisodes majeurs. S'il faut évidemment prendre en charge les traumas et qu'il faudrait que chaque patient ait accès à une psychothérapie et à de
l'éducation thérapeutique (améliorer ses habitudes de sommeil, d'alimentation, faire du sport, ses relations sociales...) quand un patient est gravement malade (parce que si, ça reste une maladie, peut importe le déclencheur) il est inaccessible à ces mesures dans un premier
temps. Ce qui est dangereux avec ce genre de discours, peut importe ses bonnes intentions et sa part de vérité, c'est que cela stigmatise la prise de traitement et culpabilise les patients qui en ont besoin. C'est vrai, après tout, pourquoi prennent-ils des cachets qui ont des
effets secondaires alors qu'il suffirait qu'ils adoptent un animal, fassent du sport et appellent un ami ? Beaucoup le font déjà et non, ça ne suffit pas.
En résumé :
-peu importe la cause s'il y en a 1, la dépression est 1 maladie
-ne + pouvoir/vouloir se bouger fait partie des symptômes.
-bouger ça aide, si le patient en est capable (si non, probable épisode majeur)
-les antidépresseurs sont imparfaits mais souvent indispensables
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