À un moment, on se réveille quand même dans une réalité qui fout froid dans le dos.
Une bande de sauveurs de la République juge pertinent de placer au pouvoir le fils caché de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan élevé en secret par Bernard Arnault, et tout à coup, tu allumes

la télé, et tu as des chaines d'extrême-droite où des intervenants d'extrême-droite sont interrogés par des journaliste d'extrême-droite sous la supervision d'un comité de rédaction d'extrême-droite. Tu as même des débats Zemmour-Onfray, Zemmour-Finkielkraut, Onfray-FInkielkraut,

avec la bénédiction du pouvoir qui reprend toutes les thématiques de l'extrême-droite, de "l'ensauvagement" à "l'islamisation", de Vichy à Déat, de Le Pen père à Le Pen fille, pour mener une campagne hystérique de haine xénophobe pour éviter du parler de la catastrophe que

constitue son bilan dans à peu près tous les domaines. Le langage n'a plus aucun sens: pour la presse aux ordres, les fascistes sont les anti-fascistes, les séparatistes sont les citoyens, les nazis sont les gauchistes, les fraudeurs sont les pauvres, les victimes sont les

coupables, et "islamo-gauchisme" is the new "judéo-bolchévisme". Pour glisser dans les années 30 et dans une société d'extrême-droite, il aura suffi de 3 ans de pleins-pouvoirs néolibéraux. Encore merci à ceux qui voulaient nous sauver en votant Macron. Continuez bien de ne

surtout jamais voter à gauche. Ça nous a tellement bien réussi, depuis trente ans...