La condamnation en première instance de #marvelfitness est une victoire du droit contre la fatalité. Mais c'est surtout une victoire du réel contre la fausse virtualité.

Ce moment où les harceleurs ressentent le contact froid des menottes sur la peau est un game-changer.
La justice vient rappeler que nos échanges numériques ne sont pas fictifs. Les victimes connaissent très bien la réalité brute du harcèlement : la peur au ventre, les larmes, la dépression, l'humiliation, tout ça c'est bien réel.
Seul le harceleur peut croire que tout ça est virtuel. D'ailleurs ça n'a pas manqué :
C'est exactement comme le harcèlement scolaire : quand il se fait choper, celui qui a tabassé répète en boucle "mais c'était pour rigoler !"... Sous entendu "Tout ça c'est du second degré, c'est pas sérieux, vous n'allez quand même pas me donner une sanction au premier degré ?!"
Les victimes, elles, souffrent au premier degré, depuis longtemps. Les conséquences, après avoir reçu une vague de tweets des partisans d'un youtuber/streamer célèbre, sont très concrètes. En droit on appelle ça un préjudice.
La justice est venue nous rappeler une evidence : nous ne sommes pas des enfants qui jouent dans un grand bac à sable. Nous sommes des adultes et nos rapports sont régis par le droit. On ne peut pas faire ce que l'on veut simplement parce qu'on le veut ou "pour déconner"
Les partisans de #marvelfitness sont déchaînés depuis hier : ils insultent à tout va partout sur internet.

Pourquoi ? Ils ont peur. Ils sentent le vent tourner. Maintenant la justice prononce des condamnations et certains des leurs dorment en prison.

Ils ont peur.
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