Pour cette rentrée, je vous propose un thread sur les autorails De Dietrich.
Une société basé à Reichshoffen, donc en Alsace, mais donc lesautres spécialité non ferroviaire sont le chauffage et l'electroménager
#AnecdoteFerro #SNCF #Train #Dietrich #RetroTech
La filiale ferroviaire date de 1848,et se concentre sur la constructions de wagon et de voitures voyageurs.
Mais on a aussi la filiale automobile "Lorraine-Dietrich" qui a développé un autorail, mais on en parlera pas plus dans ce thread.
Donc au début des année 30, suite à une chute de commande, De Dietrich cherche à se diversifier en se lançant dans la construction d'autorail.
L'étude est donc lancé pour un autorail de 210ch en 1931, pour faire suite au concours d'autorails du PLM.
Le proto est fini en 1933, et les réseaux sont conquit : L'AL en commande 10 en plus de racheter le proto, l'Est en commande 8, l'ETAT 6, le PO-Midi 10 et le PLM en commande 2 mais change sa commande pour des modèle plus puissant plus tardif.
Le seul le NORD n'en veut pas.
la particularité de ces autorail, c'est le principe de motorisation : De Dietrich utilise la solution bi-moteur, chaque bogie embarquant un moteur de 105ch.
Les moteur sont construit par la CLM (compagnie Lilloise des moteurs) une filiale de Peugeot.
Ces moteurs sont en plus des 2 temps diesel à piston opposé, fabriqué sur une licence Junker par la CLM.
Cela donne un sont très particulier au moteur, qui vaudra au autorail un surnom de "glou glou".
De Dietrich vend cette différence par rapport à Renault en arguant que en cas de défaillance d'un des 2 moteur, il en reste toujours un. La solution evite aussi d'avoir le moteur qui fait vibrer l'autorail.
La maintenance est plus rapide avec l’échange standard des bogies.
A part les livrées, il y a quelque différence d'aménagement entre les versions, ainsi que au niveau des feux avant, le PO-Midi et l'ETAT montant des feux doubles, alors que les autres gardent le feux central.
Enfin, autre détail, la caisse est très légère pour optimiser le rapport poids/puissance.
Autre caractéristique, le chauffage l'hiver se fait avec une chaudière à mazout, la solutions par eau de refroidissement ou gaz d'échappement n'étant pas retenues.
Notez aussi que les chemin de Syrie, la DHP, en commande 4. Il semble que ces autorail soit climatisé, et vont jusqu'au Liban. On note d'ailleurs en détail extérieur la casquette à l'avant pour échapper au soleil.
Côté SNCF, les 210ch voient leur moteurs CLM changé pour des moteurs Poyaud, ainsi qu'un attelage Willison. Elle les regroupe tous sur la région Est.
Les dernier 210ch SNCF sont radié en 1960, immatriculé X1000, 1100 et 1200, il n'auront pas leur numéro X 41000 prévu pour eux.
On a un 210ch ex-ETAT racheté par De Dietrich et vendu au Houillères du Bassin de la Lorraine (HBL), et pas mal "tuné"
En effet, celui ci obtiens en plus d'une livrée bleu et beige et des porte coulissante pneumatique.
C'est d'ailleurs le seul 210ch encore debout.
Par contre les réseaux trouvant 210ch un peu juste, De Dietrich se lance dans la conception d'un 300ch
Le PLM reçoit donc 8 autorail de 300ch. La il n'est plus question de moteur CLM de 105ch, mais de moteurs Saurer BXD à 6 cyl. de 150ch. La caisse se rallonge aussi.
Ensuite, l'AL en commande 5, l'ETAT 6 et l'EST 16 (dont 2 seront des commandes PLM redirigé vers l'EST). Tous ces nouvelles commandes passe au moteur BZDS de 160ch, donc on passe à 320ch.
Par contre en cours de route sur la série des 300ch/320ch, De Dietrich change la face frontale de la série, abandonnant le bout rond pour une forme d'étrave.
C'est la mode de l'aérodynamisme, et les premier doté sont des autorail métrique pour la Tunisie en 1937.
5 seront commandé par l'ETAT, et 4 commandé directement par la SNCF. Pour les 5 Etat, 4 auront des utilisations spéciales, 2 finirons comme "autorails de commandement" pour l'inspections du réseau. (XD2511 et 2514) ainsi que 2 "gouvernementaux" (XD2513 et 2515)
Les 4 autorail spéciaux garderons leur apparence extérieure avec juste l’attelage Willison, tandis que les autres recevront une traverse renforce avec des tampons et attelages. L'ensemble de la série connaitra les numéros X42000 en fin de carrière, et sont radié en 1974.
Ensuite, le PLM commande des nouveaux autorail encore plus puissant, des 500ch. Le PLM en commande 6, et il sont motorisé par 2 moteurs de 250ch de la CLM.
Il sont équipé d'office de tampons pour pouvoir tracter.
Ces autorail finirons sous le numéro X44000, et le dernier sera radié en 1974. Il assurait des relations entre Lyon et Besançon et entre Dijon et Besançon.
L'EST commande aussi des autorail puissance pour des relations express.
Pour cela, De Dietrich crée les autorail double de 640ch. La aussi la motorisation est double, avec 2 moteur de 320ch à chaque extrémité.
Les bogies aux centre vers le soufflet, sont quand à eux porteur.
Par contre le soucis, c'est que ces 3 autorails double sont livrés en 39-40
Du coup, pas de carburant. La SNCF décide de ce séparer de ces rames neuves et les envoies en Afrique du nord, sur la ligne Oujda- Bou Afra.
Il semble qu'elle sont utilisée la bas jusqu'en 1974.
Enfin dernier modèle commandé par les réseau, les De Dietrich à Gazogène. En effet, l'ETAT sentant le coup de la pénurie éventuel de carburant en cas de conflit, il commande 3.
Fonctionnant au gaz pauvre fabriqué à partir de charbon de bois, il est mono-moteur !
Et oui, c'est une nouveauté, du fait du gazo, qui prend pas mal de place, De Dietrich met dedans un moteur Panhard de 270ch à bi-carburation.
Pendant la guerre, la SNCF en recommande 5 de plus.
Par contre une fois la guerre fini, le gazo est viré et le moteur tourne à l'essence
Le refroissement étant modifié pour l'augmenter lors du passage à l'essence. Par contre en 1951, nouvelle transformation, le moteur panhard cède ça place à un Saurer BZDS de 320ch, et on met une traverse renforcé avec des tampons.
Malgré tout, la série disparaitra en 1960. Un restera pourtant en service très longtemps pour l’auscultation des voies, et ne sera radié que en 1979.
Enfin on va abordé la dernière commande passé par la SNCF. En effet, après Guerre, celle ci commande une dernière série.
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