La souffrance accumule de l’énergie qui ne peut se traduire par un acte ou une pensée qui enferme dans un mal être, privant d’un lien avec l’extérieur vers lequel une issue pourrait se trouver.
A défaut d’extériorisation l’issue peut se trouver dans une incarnation, dans le corps propre du souffrant; la souffrance se traduit et se transforme alors en douleur physique où le corps à la charge de supporter ce mal.
Le corps offre alors une surface, une trame et une possibilité d’expression de la souffrance. Il y’a donc ce danger de s’enfermer dans l’obsession de son mal.
Si le souffrant cesse de concentrer ses investissements sur son mal-être ou sur les parties localisés de son corps douloureux, les investissements rendues disponibles peuvent redevenir mobiles, se déplacer vers d’autres champ d’intérêt.
La souffrance est parfois difficilement communicable parce qu’elle est une tension en attente; elle est une accumulation de tension qui reste en souffrance, et cette tension peut rester inaccessible à la perception.
Mais à partir du moment où le souffrant cible ce qui le fait souffrir, il a déjà une prise sur la souffrance. Il pourra ainsi combattre et lutter contre son envahissement en gardant intactes ses capacités de lien avec l’extérieur.
S’il n’y a pas la reconnaissance de la souffrance comme étant un envahisseur qui attaque son monde intérieur, le souffrant deviendra identifié à sa souffrance, gagné par elle, confondu avec elle.
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