J’avoue ne pas bien comprendre ce qui se passe en France.

Le COVID-19 ne m’intéresse pas des masses en soi - je ne suis ni paniquée ni rassurée par le virus. Ce qui m’intéresse, c’est la façon dont nous, êtres humains, réagissons face au COVID.

Pour la première fois de notre histoire (ou presque) nous avons la possibilité, au niveau international, de mettre nos connaissances et nos avancées en commun.

Nous tâtonnons et apprenons, ensemble, sur un virus qui touche l’ensemble de la planète.

En 2009, l’OMS estimait le nombre de décès de la route à 1,35 M, et le nombre de blessés entre 20-50 M. Que faisons-nous alors?
On observe les coins dangereux, on met des panneaux de signalisation, on agrandit les routes et on rend la ceinture de sécurité obligatoire en voiture.

Autrement dit, on vit avec en essayant de limiter les risques. On n’a pas interdit les voitures. On n’a pas arrêté de construire les routes. On fait appel à la responsabilité de chacun (« boire ou conduire il faut choisir ») tout en mettant en place des outils (les alcootests).

A ce jour, on sait que pour lutter contre le virus il faut - entre autres - aérer, ventiler, dédoubler les classes, améliorer la politique de tests pour détecter vite et bien.

D’autres pays misent très bien sur ces connaissances scientifiques.

En France, on rend la ceinture obligatoire pour les piétons, on met des stops au bout de chaque rue ou au contraire on vire les cédez-le-passage en disant : « Vous êtes maître à bord. Merci, et bonne chance à tous ».

On débat sur les radars (« cet objet qui nous fait peur »), sur le coût des travaux, sur un potentiel génie qui a découvert qu’il y avait moins de morts grâce à son feu de signalisation « cyan - jaune - vermillon ».

Pour le moment, donc, ce que je comprends c’est que nous n’avons pas les moyens en France d’être à la hauteur de ce que nous prétendons.

Ce thread, entièrement gratuit, m'a été inspirée à la lecture de cet article du Monde (retrouvez-moi sur iTunes, Soundclound, Deezer et Instagram): https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/09/15/commission-d-enquete-sur-la-gestion-du-covid-19-les-defauts-observes-lors-de-la-premiere-vague-perdurent_6052191_823448.html