tw: TCA,ts,viol
Je voulais aborder mon vécu avec les gens de ma tl qui pourraient être intéressés. Je me rappelle pas d'avoir vécu une periode où je me serais sentie vraiment « bien ». J'ai pas été diagnostiquée donc là je ne vais pas parler de dépression mais c'est tout comme.
Je voulais aborder mon vécu avec les gens de ma tl qui pourraient être intéressés. Je me rappelle pas d'avoir vécu une periode où je me serais sentie vraiment « bien ». J'ai pas été diagnostiquée donc là je ne vais pas parler de dépression mais c'est tout comme.
d'abord je tiens vraiment pas à ce qu'on me considère comme une victime ou quoique ce soit parce que je ne veux pas me plaindre je veux juste partager mon expérience/témoignage et aider bref
j'ai du mal à me sortir de tout ça parce que c'est comme ancré en moi, être triste c'est un « refuge » qui est rassurant ; c'est aussi une des raisons pourquoi j'ai refusé de voir un psy pendant longtemps parce que ça fait partie de moi.
c'est ce que je suis et honnêtement j'ai peur d'aller mieux parce que ça reviendrait à perdre tous mes repères et mon «identité ».
mon premier conseil c'est vraiment de réagir directement, de pas laisser la tristesse et la solitude s'installer parce que ça vous entraine dans un cercle vicieux.
personnellement ça m'a poussé a avoir des comportements à «« risque »» : j'ai eu du mal a avoir une alimentation saine, j'ai enchainé les pertes et les prises de poids, je faisais de l'hyperphagie.
Je me dégoûtais, ça en devenait insupportable parce que ça a détruit encore plus mon estime de moi, je me suis aussi enfermée dans des relations toxiques, que ce soit familiales, amicales, etc.
Ce qui a contribué à m'emprisonner dans ce genre de relations, c'est que j'ai énormément de haine envers moi même : je considère que je ne mérite rien et j'ai beaucoup de mal a accepter qu'on puisse m'apprécier ou même qu'on puisse m'aimer
je pense que vous avez pu deviner que physiquement j'ai pu me haïr, je me sentais mm obligée de me couvrir, je n'aime toujours pas être regardée, je me sens très facilement mal a l'aise en public parce que je m'imagine tjrs que les gens sont dans le jugement, la moquerie
(mdr harcèlement moral et physique vous connaissez). Ce sont des ressentis qui restent assez commun dans la mesure où malheureusement beaucoup d'entre nous souffrent de TCA ou trainent de gros traumas par rapport à l'harcèlement.
Quand j'ai parlé avant de relations toxiques je pense que certains ont des "prédispositions" à s'enfermer dans ces relations.Pour ma part ça a été destructeur puisque j'ai subi de la violence et comme énormément de connaissances j'ai été aussi victimes d'agressions et de viols.
J'ai fait des ts pour x raisons. J'ose m'exprimer mtn parce je suis arrivée a un point extrêmement dur personnellement, je souffre et ça impacte mes amis proches. Je me rends bien compte que c'est horrible de supporter mes crises.
j'ai décidé d'aller voir un psy car c'est devenu nécessaire, je pense mm ne plus pouvoir arriver à vivre de cette manière de toute façon,c'est réellement handicapant,me sentir bien avec des gens,j'essaie en permanence de m'éviter des crises je fais obstacle à mon propre bien-être
prenez soin de vous, de votre santé mentale,c'est le plus importante,soyez attentif a l'état de vos amis,prenez soin de vos proches, informez vous,osez demander de l'aide,à faire les démarches pour suivre une thérapie mais tout ça,ça prend du temps alors ne vous découragez pas.
Faites aussi attention aux psys que vous allez consulter parce que perso il tournait en ridicule mes ts avec ma famille. Je tenais à rappeler que tous les vécus sont valides, parlez en, même si vous avez l'impression que vous vous plaignez ou que vous en faites trop.
Je n'appelle a la haine envers personne en aucun cas mm si vous me connaissez et vous savez qui a fait quoi et quand s'il vous plait ne faites rien.
Je vous remercie d'être conciliants si j'ai été maladroite dans mes propos et bienveillants parce que j'ai vraiment peur de publier ce thread je le supprimerais d'ailleurs peut-être. J'espère que j'ai pu aider certains ne serait ce même qu'un peu.