Certaines victimes vivent comme ça l& #39;après viol et c& #39;est tout à fait compréhensible. Mais ce n& #39;est pas le cas de la totalité des victimes. En faire une généralité de la sorte c& #39;est participer à la culture du viol.
Cette phrase décrédibilise les victimes qui ne sont pas h24 au sol en train de pleurer. C& #39;est vraiment violent de savoir qu& #39;on te reproche d& #39;arriver à aller mieux. Peu importe la manière dont on gère ses traumas c& #39;est quelque chose de personnel que personne n& #39;a le droit de juger.
Cette phrase sous entend aussi que ce n& #39;était pas vraiment un viol car si aujourd& #39;hui tu t& #39;en es remis.e c& #39;est que & #39;& #39; c& #39;était pas si grave & #39;& #39;. Dans la continuité logique elle peut même culpabiliser les victimes affirmant avoir été violé.e.s qui arrivent à tourner la page.
Elle participe activement à l& #39;idée du vrai et faux viol où un véritable viol dans la tête des gens est uniquement ou presque perpétué par un inconnu dans une ruelle sombre à 3h du matin et qu& #39;on ne peut jamais s& #39;en remettre.
Oui on peut se remettre d& #39;un viol et ça restera quand même un viol ce n& #39;est pas pour autant que les victimes qui ne le vivent pas comme ça on vécu un viol moins grave.
Un viol est un viol et on a pas à les hiérarchiser entre eux.
Un viol est un viol et on a pas à les hiérarchiser entre eux.
Donc vous avez le droit après un viol de vous sentir mort.e de l& #39;intérieur. Tout comme vous avez le droit d& #39;avoir tourné la page sans que ça n& #39;enlève la gravité du crime.
Ce qu& #39;il ne faut pas faire c& #39;est imposer un vécu à une victime. Chacun.e gère ses traumas comme iel le sent.
Ce qu& #39;il ne faut pas faire c& #39;est imposer un vécu à une victime. Chacun.e gère ses traumas comme iel le sent.
Ce genre de généralité est à double tranchant. D& #39;un côté il y a celleux qui ne s& #39;y reconnaissent pas, mais ce n& #39;est pas pour autant que d& #39;autres ne s& #39;y reconnaissent pas. C& #39;est pour ça que c& #39;est surtout le fait de définir le viol sans sa globalité comme ça qui est dangereux.