Ce qu& #39;il y a de clairement potentiellement totalitaire dans la société "covidienne" en-marchisée, c& #39;est le fait qu& #39;elle pose comme un principe le fait que les règles ou les lois ne reposent plus sur aucun principe logique énonçable, mais au contraire sur l& #39;incohérence généralisée
, ce qu& #39;on appelait, au temps où les gens lisaient des livres, l& #39;arbitraire. Une Ministre vous dira que vous pouvez enlever votre masque pour manger du popcorn au cinéma, mais si vous l& #39;enlevez pour manger une barre chocolatée dans une gare, vous prendrez une amende.
On ne peut se réunir à 10 dans l& #39;espace public, mais on peut être 5000 dans un stade, voire 12000 pour assister à un spectacle qui rapporte de l& #39;argent à un ami du Président. Autrement dit, l& #39;heure est à l& #39;obéissance décérébrée et moutonnière, et vu que toute tentative de se
réclamer d& #39;une quelconque conception cohérente ne peut que provoquer des problèmes pour celui ou celle qui prétendra s& #39;en saisir, le plus sûr est de raser les murs et de ne pas moufeter. Ce monde, c& #39;est celui que décrivait Kafka dans le Procès par exemple, celui où on peut être
accusé d& #39;on ne sait quoi au nom de règles inaccessibles. C& #39;est ce cauchemar que réalise l& #39;en-marchisme, en l& #39;enrobant d& #39;énoncés vides et cyniques qui sont de permanentes et systématiques négations de ce qu& #39;ils recouvrent. C& #39;est le fin du règne de la loi, qui organisait un être