Je vous ai pas raconté l’histoire d’un trio de mesmoumates que j’ai du supporter pendant tout un mariage. La première idée qui me venait en tête était « faites pas la gueule, vous êtes déjà moches » mais ayant déjà commencé mes séances de Yoga, je ne voulais pas décevoir ma prof.

Cette semaine là c’était grave le rush dans ma vie et il s’avère que devait répondre à mes obligations quotidienne ainsi qu’à l’invitation au mariage d’une personne qui est devenue aujourd’hui n’importe qui pour mon cerveau.

En tant que bonne assistante sociale j’ai évidemment géré sur tous les plans. Tant sur ma vie privées que sur la promesse de ma présence à ladite mascarade euh mariage. J’étais là, c’était l’essentiel et puis comme dirait Mnanauk « N3ichou ghaya rak fahem ».

J’me suis mise sur mon 31, je dirais, comme d’habitude mais là un peu + car c’était une réunion de paysannes qui allaient vouloir se mettre au max donc il fallait que mon tailleur pour la mairie puis mon Karakou fait main sur mesure et arrivé tout droit de Tlemcen soient nickels

C’était chose faite et tout allait bien avant de constater ces vipères mal me regarder et adopter un comportement sardonique à mon égard. Juste ciel, qu’ai-je fait ? N’avais-je que mon Karakou et mon sarcasme pour affronter cela ? Ou devais-je appliquer le sois belle et tais toi?

Voilà que les clans se forment et je n’avais pour consolation que les compliments de la gente masculine dont un grand oranais blond aux yeux bleus doté d’un grand charme, mais à ce moment, hélas, mon cœur était suspendu tel un funambule au dessus des ponts de Constantine.

J’ai tenté de me faire discrète mais je voulais quand même danser, je suis oranaise et il y avait du raï. Il ne faut pas perdre le nord. Cependant, une fois assise, à mon grand étonnement, je sens la terre trembler sous mes escarpins. Un 7 sur l’échelle de Richter.

C’était la Reggada et ces paysannes qui tapaient du pied sur la piste. Dansant comme pour attirer les hommes bêta à oméga qui remplissaient la salle. Les Alpha restaient impassibles d’autres circonspects.

Les lumières de la salle ambiance bar à chicha brouillaient ma vue. Je me sentais comme Meursault face au soleil, mais moi, j’ai tiré sur personne. Il y avait trop de cibles potentielles et toutes méritaient une bonne rafale.

Ce qui me dérangeait le plus ce n’était ni qu’elles soient laides, paysannes, sur maquillées ou sous éduquées, c’était les messes basses. J’étais devenue le diable en personne.

Je me retenais des lâcher des « Ro7o t9awdou » pour pas être la tenante du titre du foutage de merde dans un mariage-cirquePinder. Je ne faisais pas partie des photos, ni des rassemblements alors que j’avais une place à la base importante dans cette union.

Lorsqu’on a constaté que mon regard s’était durci, et mon visage fermé, ça me disait « Meriem pourquoi tu te tiens à l’écart Hihi ? ». Eh bien pour ne pas être contaminée par la laideur et la bêtise pardi.

Me sentant un peu seul malgré les flatteries et certaines charmantes compagnies, j’ai montré mon désarroi en image à @DarkShines16 qui m’a répondu « Mais qui sont ces horreurs ?! » elle avait raison. Qui sont ces horreurs ?

Cette phrase a résonné en moi comme une sonate de Beethoven. Les yeux fixés sur mes pensées pour reprendre le verbe de V. Hugo, j’ai attendu quelques secondes puis je me suis levée. J’ai dansé avec les plus classes, ri avec les plus drôles et je me suis même créée ma propre fête.

Aujourd’hui ces femelles sont toujours au même point. Aucune évolution, une vie en dents de scie. La jalousie et la méchanceté ne paye pas mais qu’attendre d’individus originaires de massifs montagneux non identifiables par google earth ? Rien.

Je vous présente mes excuses pour les fautes d’orthographe dans ce thread, j’accuse l’étourderie, mais je me félicite tout de même de ne pas avoir les neurones aussi grabataires que les protagonistes de mon histoire.

Excellente soirée à vous, chère TL.