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: Le faible impact scientifique des musulmans dans l'histoire de l'humanité.

Nous avons récemment publié un "meme" qui contenait cette phrase "malgré le fait qu'ils n'aient rien inventés d'utile pour l'humanité, les musulmans (...)" https://twitter.com/memesdepnj/status/1296378665324949506?s=19

Ce fait, connu de tous les historiens, est pourtant très souvent contesté par les musulmans eux-mêmes ainsi que par des PNJ blancs voulant gagner le respect de ces derniers.

Tout d'abord, rétablissons le contexte : dans l'histoire de l'humanité, les musulmans (donc à partir du VII ème siècle apr. J. -C) ont certainement inventé des choses, c'est une évidence (nous leur devons, malheureusement , l'invention de la traite des noirs).

Cependant, si nous comparons le peuple européen avec le peuple musulman, nous constatons que l'impact de ces derniers est bien moindre dans l'histoire de l'humanité.

Les travaux du politologue Charles Murray dans son ouvrage de 682 pages "Human Accomplishment : The Pursuit of Excellence in the arts and Sciences" sorti en 2003 aux Éditions Harper Collins, permet de s'en rendre compte (voir graphique ci-dessous).

En effet, 97% des inventions et des découvertes scientifiques sont le fait des peuples d'Europe et États-Unis (immigrés européens). C'est un fait avéré et une réalité. Maintenant, intéressons nous aux arguments de ceux qui refusent d'accepter ce constat.

3 grands mythes reviennent en effet très souvent sur le tapis :

- l'invention de l'algèbre
- l'invention des chiffres
- La médecine

Ces découvertes sont attribués à tord aux musulmans.

L'algèbre : Le mathématicien hellénistique Diophante qui vécut à Alexandrie, et souvent considéré comme le père de l'algèbre, écrit son fameux "Arithmetica", un travail préfigurant la théorie des équations algébriques et la théorie des nombres.

Vers l'an 800, les musulmans (les califes abbassides al mansur, Haroun ar-rachid, et Al-Mamun) ont fait traduire les travaux scientifiques des Grecs, des Babyloniens et des Indiens en langue arabe.

Cette époque marque l'apogée de la connaissance des musulmans, grâce à "l'emprunt" de tout les savoirs grecs de l'époque, le calife ayant demandé que l'ont traduise tout ce savoir Grecs, y compris "l'Almageste de Ptolémée" ainsi que "Éléments d'Euclide".

Al-Mamun fit construire à Bagdad une "Maison de la Sagesse" (Bait al-hikma) afin de rivaliser avec l'ancien Musée d'Alexandrie.

Inventions des chiffres : Les chiffres sont non pas arabes, mais indiens. Cette vérité, Denis Guedj nous la rappelle dans son ouvrage "zéro" (Robert Laffont).

Mais cette réalité historique agace. Au point qu'à chacune de ses interventions publiques le romancier est interpellé sur ce sujet. Ses interlocuteurs, d'origine maghrébine, lui reprochent de leur "voler" un héritage dont ils sont fiers. Et pourtant les faits sont là.

Le système décimal, fondé sur les chiffres 0 à 9, est bien né en Inde. Il a été introduit à Bagdad, au début du IXe siècle, par le mathématicien Al-Khwarezmi. Ce savant ouzbek en a fait la promotion dans un ouvrage de vulgarisation intitulé "Le Livre du calcul indien".

Médecine : Il n'y a pas débat, Hippocrate reste associé à la naissance de ce qui deviendra la médecine moderne (notamment grâce à une classification des maladies). Hippocrate rejette en effet toute référence au sacré, considérant que les maladies relèvent de causes naturelles.

Maintenant que les faits sont posés, intéressons nous aux raisons de ces lacunes scientifiques. L'islam est une religion très conservatrice et "l'innovation" (Bid'ah) est considéré comme un péché pouvant même amener à devenir mécréant.

Les autorités religieuses, s'appuyant sur le Coran et les hadiths ont donc très souvent dissuadé la plupart des gens d'entreprendre des travaux remettant en cause ce que "Allah avait créé pour eux."

Pour conclure :

- OUI les musulmans ont certainement inventés des choses

- NON ils n'ont pas eu d'impact significatif dans le domaine scientifique utile à l'humanité

- OUI ils ont permis "d'internationaliser" des connaissances (empruntées) considérées comme essentielles.

Quoi qu'il en soit, ne vous laissez pas avoir par des types dont le raisonnement ne va pas plus loin que leur idéologie et leur désir de réécrire l'histoire pour attribuer, à leur peuple, un mérite qui ne leur revient pas.