Mode info COVID19:
Avec @DrGomi on a souhaité amener des information et des points de réflexion sur la COVID19, les questions actuelles sur la hausse des cas, l\\augmentation faible des entrées hospi et les comportements a avoir dans les semaines qui viennent.
Avec @DrGomi on a souhaité amener des information et des points de réflexion sur la COVID19, les questions actuelles sur la hausse des cas, l\\augmentation faible des entrées hospi et les comportements a avoir dans les semaines qui viennent.

Suite à la diffusion dans les média de la fausse information indiquant que le virus aurait muté vers une forme moins agressive/grave,cette information conforte une partie de la population qui rejette l’utilisation du masque
https://twitter.com/EricBillyFR/status/1296800358778449920?s=20

en lieu clos, confiné ou à forte densité de population en arguant que la remontée des cas COVID+ actuelle ne se traduit pas par une remontée des hospitalisations/réa/décès. Ce qui est beaucoup plus complexe que cela comme on va le voir.
Notre objectif est d’informer afin de donner les clés a tous pour que chacun puisse gérer son risque, pour lui-même et ses proches. Bien comprendre que le danger est réel et quelles sont les situations à risques.

Ni le paternalisme médical, ni l’autoritarisme d’Etat ne sont opérants: informer afin que chacun soit conscient des risques. On souhaite ici exposer une réflexion et une perspective de prévention et du rapport bénéfice/risque.

Le nombre de cas COVID+:
Au mois de Mars/Avril, on ne testait QUE les patients symptomatiques et bien souvent les formes graves et hospitalisés. C’est ce que montre le graphe ci-dessous (heatmap, vert faible taux et rouge haut taux de positivité aux test)
Au mois de Mars/Avril, on ne testait QUE les patients symptomatiques et bien souvent les formes graves et hospitalisés. C’est ce que montre le graphe ci-dessous (heatmap, vert faible taux et rouge haut taux de positivité aux test)

pour la semaine 20 (S20, mi-Mai) essentiellement la classe 80+ pour les tests + alors que la positivite des tests chute pour les +65 ans en juin et juillet, avec un une positivité inférieure a 1%. Elle était de 25% en Mars-Avril.

On voit AUJOURD'HUI avec les tests systématiques ce qu’on n’a pas vu en Mars: la diffusion AVANT le pic. Mais ce qui est certains c’est que si on ne fait rien à un moment les cas explosent, surchargent les capacités hospitalières et rendent chaque réunion en lieux clos a risque.
Grace au confinement, et a d'autres facteurs que l'on mentionnera plus loin la diffusion du virus a été très fortement réduite, et le virus n’a plus circulé qu’a bas bruit dans la population jusqu’au début des vacances scolaires.

L’absence de remontée des cas post-confinement a fait croire que le virus n’était plus là, alors qu’il continuait à diffuser mais très lentement, et on proposera des hypotheses.

Nombre d’entrees hospitalieres/rea
A la différence des USA ou le confinement a été BIEN PLUS COURT, la France et les pays d’Europe ont connu une baisse très forte du nombres de d’entrées pour hospitalisation ou en réa après le de confinement et pour 2-3 mois.
A la différence des USA ou le confinement a été BIEN PLUS COURT, la France et les pays d’Europe ont connu une baisse très forte du nombres de d’entrées pour hospitalisation ou en réa après le de confinement et pour 2-3 mois.

Les raisons sont multiples et plurifactorielles :
- le confinement a permis un freinage d'URGENCE dans les zones où nous avons frôlé/atteint un dépassement des capacités hospitalières de prise en charge
- sous-estimation de l’immunité cellulaire, ou humorale mucosale,
- le confinement a permis un freinage d'URGENCE dans les zones où nous avons frôlé/atteint un dépassement des capacités hospitalières de prise en charge
- sous-estimation de l’immunité cellulaire, ou humorale mucosale,
- autres facteurs : diminution des interactions sociales post confinement avec forte reprise cet été, fermetures de certains lieux clos (établissements scolaires, activités extra-scolaire), meilleures gestion des risques hospitaliers, sensibilité partiel du virus aux UV.

- une vie sociale plus tournée vers l’extérieur, moins à risque,
- et une meilleure sensibilisation de la population et l’égard des personnes a risques (quelques soient l'age)
- et une meilleure sensibilisation de la population et l’égard des personnes a risques (quelques soient l'age)

Cette IMPRESSION d’arrêt de la diffusion du virus a conduit à une chute de l’adhésion aux gestes barrières. De manière concomitante les vacances et le cortège de flux et de mélange des populations a accentué l’amplitude de la diffusion du virus avec une remontée des cas COVID+

La première alerte: les clusters en Mayenne S25 et S26 touchant essentiellement les tranches d’âge de la population active.Jusqu’à S29, la diffusion semble de nouveau à bas bruit. S30 marque un redémarrage dans la classe d’âge la plus active socialement et a risque l’été> 20-29

La tendance continue et s’accentue jusqu’à aujourd’hui avec une propagation chez les personnes plus âgées et plus à risque
Si on regarde globalement au niveau national on ne note pas une remontée parallèle des entrées à l’hôpital ou en réa, ni de la courbe des décès. Pourquoi?
Si on regarde globalement au niveau national on ne note pas une remontée parallèle des entrées à l’hôpital ou en réa, ni de la courbe des décès. Pourquoi?

En Mars on ne testait que les malades (90% >65 ans), donc on n’avait pas la visualisation de la diffusion du virus dans les classes d’âges plus jeunes. Aujourd’hui les tests nous indiquent que pour le moment ce sont les classes d’âge les moins a risque qui sont le plus touchées,
donc on aura MOINS de cas graves, donc moins d’hospitalisation IMMEDIATES.
Par ailleurs, il faut bien comprendre la dynamique d’une maladie virale :
infection -> ~J5-7 premier symptômes ->faire le test + résultats J7-10 -> J14-30 guérison ou aggravation.
Par ailleurs, il faut bien comprendre la dynamique d’une maladie virale :
infection -> ~J5-7 premier symptômes ->faire le test + résultats J7-10 -> J14-30 guérison ou aggravation.
On voit donc bien que les courbes des tests COVID+ ne peuvent pas augmenter en parallèle et simultanément avec les courbes hospitalières.
Les courbes hospi vont augmenter si le taux de positivités dans les classes d’âges élevées commence/continue à grimper et dépasser les 5-10%
Les courbes hospi vont augmenter si le taux de positivités dans les classes d’âges élevées commence/continue à grimper et dépasser les 5-10%
Par ailleurs, si on étudie sur un mois glissant et par classe d’âge, on voit que les personnes de 0-69 ans voient le taux de positivité augmenter à des degrés divers. La tranche 70+ans semble stable.
Cela explique également le décalage et la résurgence modérée pour le moment des entrées hospitalières. C’est pour le moment les jeunes, jeunes adultes et actifs qui sont les plus touchés. Mais on voit les classes de 50 ans+ une positivité a tendance haussière (0-19 aussi)
MAIS si on regarde les chiffres, et comme nous en avions déjà parlé à l’époque avec @DrGomi, la remontée des chiffres hospitaliers a connu une inversion de tendance à la mi-Juillet, et depuis la tendance est haussière et continue.
(graphique @PGuerendel)
(graphique @PGuerendel)
Cette RÉSURGENCE de cas hospitaliers doit être endiguée par le respect des gestes barrières ET le port du masque en endroit clos, confinés ou à forte densité de population afin que ce rebond ne se transforme pas en une RÉSURGENCE FORTE et une pression sur les capacités hospi
