THREAD on va parler de ce slogan assez consternant qui circule depuis des années dans le milieu lgbt: "si tu refuses de coucher avec un trans, tu es transphobe". https://twitter.com/Zeliahxo/status/1298323024245067778

1. Le droit à l'indifference

Commençons par un truisme: pour 99.9% des gens, la transidentité est quelque chose d'excessivement exotique, marginal, une rareté statistique.

Il n'y a bien que sur twitter que des Jean-Trans peuvent s'enfermer dans une bulle militante et ne fréquenter que des centaines d'autres Jean et Jeanette-Trans.

Pour le commun des mortels, vous pouvez vivre toute une vie sans jamais ne serait-ce que croiser un trans dans votre entourage. Donc pour commencer à envisager une relation et une sexualité avec, vous voyez le délire.

Les études les plus optimistes estiment entre 0,3 et 0,5% la part de personnes trans dans la population. Oui, en France vous avez autant de chances de côtoyer un trans qu'un électeur de Jacques Cheminade. C'est dire.

Ce phénomène touchant une part très faible de la population, le reste du monde est en droit de ne pas se sentir concerné plus que ça, de ne pas estimer que c'est un sujet si important que ça.

Ca veut pas dire qu'on les aime pas ou qu'on veuille leur mort; juste qu'on s'en tape et que si ça doit nous tomber dessus, eh bien tant pis, on zappe, parce qu'on n'a pas envie de se prendre la tête avec un sujet si complexe.

2. Le problème du relativisme.

Le militantisme queer aplatit tout, dans un accès de relativisme compulsif. Pour eux, tout se vaut, tout est à déconstruire, toute le monde est pareillement attirant, que vous soyez svelte, obèse, nain, poilu, athlétique, dépressif ou prix Nobel.

Pour eux, rien n'est transgressif, rien n'est choquant. Sauf que... changer de sexe ou de genre, c'est pas rien. De la même manière que pour le commun des mortels, un disque de Laibach sera toujours plus bizarre que le dernier tube de Coldplay.

Normalement, un ado de 14 ans qui veut un piercing ou un écarteur, bah ses parents le rembarrent. "On en reparle quand t'auras ton bac". Alors imaginez qque chose d'aussi transgressif, définitif, impactant et global, qu'un changement d'identité physique et sexuelle?

Il faut que ces gens arrêtent de nous faire croire qu'être trans, c'est aussi anodin que de changer de skin entre deux parties de Fortnite. C'est une contre-culture, au même titre que le BDSM, le cinéma gore et la musique bruitiste. C'est ainsi, et c'est ce qui fait sa force.

Ceux qui n'y adhèrent pas ne sont pas de vilains réacs rances, ce sont juste des gens qui n'appartiennent pas à cette contre-culture.

3. Et le libre-arbitre dans tout ça?

Bah oui son slogan pose un gros problème de liberté. Forte de son relativisme vu précédemment, cette fille nous dit qu'une femme trans c'est exactement la même chose qu'une femme tout court, et tant pis pour les signes qui ne trompent pas.

Qu'on n'a pas à être rebuté par les organes génitaux quels qu'ils soient (Mais bordel, je suis hétéro, j'ai encore le droit de préférer la teuch à la bite ou à une vaginoplastie?) Que t'façon, "vous êtes matrixés, y a pas que le sexe dans une relation, au pire il reste l'anal".

La meuf a 19 ans, elle est à l'aube de sa vie sexuelle, et elle te fait des leçons d'anal. On croit rêver.
Ca ressemble étrangement à du chantage sexuel en fait:

Quand on commence à culpabiliser les gens sur leur sexualité, à leur dire qu'ils ont pas à choisir leur partenaire sur des critères charnels, qu'ils doivent dépasser leur orientation sexuelle, que tout se vaut, que c'est oppressif de refuser un rapport sexuel avec qqun...

que tes sentiments d'attirance ou de rejet sont dus à des "biais machin-phobes intériorisés"... bah ça ressemble à de l'apologie du viol. A de la manipulation.

Ca ressemble étrangement à la pensée Incel, qui considère le sexe comme un droit humain fondamental qui DOIT être assouvi par quelqu'un.
Et il faut vraiment arrêter d'accorder du crédit à des gens selon leur faculté à se plaindre.

La victimisation, ça suffit, il me semblait que les gens avaient compris l'arnaque, que les médias étaient vigilants depuis la grande époque de la "stratégie de victimisation du FN". Or donc, qui use et abuse de victimisation à tout va?

Le FN, les islamistes, les Balkany, et maintenant des trans incapables de comprendre qu'ils font étalage de leur misère affective, qu'ils font l'apologie de comportements toxiques de possessivité, de chantage, menaces, d'injonctions sexuelles, voire de viol.

Il serait temps que la communauté trans se structure intellectuellement, qu'elle se dote d'un corpus ou d'une doctrine cohérente et défendable, qu'elle cesse de cautionner/relayer ce genre de propos débiles d'ados attardés sur TikTok.

Ca ne fait que la discréditer et la fait passer pour une bande de prédateurs et manipulateurs en puissance.