[Mon avis]
"Je ne me marie pas pour muñ (persévérer)" car elles refusent qu'on réduise le mariage à ce "muñ", d'être appelées à prévaloir le poids hégémonique de la souffrance au grand dam du bonheur, de la gaieté dans une société sénégalaise très historiquement machiniste.
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Elles ne sont pas bêtes et savent pertinemment que dans toute chose, il y a persévérance. Sans l'avoir assimilée, elles n'auraient jamais réussi dans les études/jobs où il faut franchir d'étapes parsemées que d'embûches. La femme doit être écoutée avant d'être jugée. Simple !
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Par défaut, la femme souffre terriblement durant tout son cycle de vie : remarques sur ses formes, teints (dark skin surtout), incitation abusive au mariage comme si elle détenait son avenir, discrimination professionnelle, promotion canapé, harcèlements sexuels, viols, etc.
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Combien de femmes ont été éborgnées, mutilées, battues à mort par leurs maris parce que la société leur a imposé le "muñ" sans jamais remettre en question la cause masculine avant que l'irréparable ne soit arrivé ? Certes, le muñ a ses vertus mais est abusivement partial.
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Plus d'écoute et de complicité envers elles, plus de responsabilités et de devoirs de la part de chacun et nous vivrons tous heureux.

(Disent-elles que durant l'acte sexuel, quand on chute on se barre sans les avoir satisfaites. Réglons aussi cet écart de jouissance. )
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