THREAD : « Le père Goriot », Honoré (de) Balzac.

PRÉSENTATION DE L’AUTEUR : Balzac est né en 1899 à Tours et mort en 1950 à Paris. Ses œuvres s’inscrivent dans le mouvement réaliste qui trouve ses racines au 19 ème siècle.

Le mouvement réaliste tend à décrire la réalité et s’oppose au mouvement romantisme qui lui prône une idéalisation de la vie.

Balzac est notamment l’auteur d’une grande fresque romanesque nommée « la comédie humaine ». Celle-ci comprend 90 ouvrages (romans, nouvelles, écritures philosophiques…) qui constituent l’ensemble de l’œuvre de Balzac entre 1829 et 1850.

Ainsi, dans le vaste monde de « la comédie humaine », les personnages sont récurrents et peuvent apparaître dans plusieurs romans. Ce modèle sera d’ailleurs repris par Zola quelques années plus tard.

PRÉSENTATION DE L’OEUVRE : Dans une pension bourgeoise de Paris demeure des habitants qui chacun se distinguent par des caractéristiques bien distinctes et exposées en début de roman par l’auteur.

On n’y découvre notamment le père Goriot, un vieux monsieur consumé au fil des années par l’amour sans limite qu’il porte à ses filles. Dans la même pension habite Eugène, un jeune étudiant en droit, qui verra son cœur être mis à nu devant les choix difficiles qui l’attendront.

Étroitement lié au père Goriot, il fera face aux rouages destructeurs de la vie parisienne et de ses excès. L’œuvre nous plonge ainsi dans le cruel et difficile engrenage de l’ascension sociale se faisant au détriment, parfois, des valeurs les plus nobles.

L’amour, l’argent, la trahison, l’ambition, l’hypocrisie bourgeoise…sont les thématiques que Balzac emploi au travers son œuvre pour rendre compte de son époque.

MON AVIS : Loin de me douter de ce qui m’attendait, le « père Goriot » est une véritable surprise. Balzac nous plonge dans le paris du 19ème siècle et nous fait découvrir des personnages fictifs mais si authentiques qu’ils en paraissent vrais.

Le sentiment d’être à la fois témoin mais aussi acteur, immerge le lecteur dans la peau des personnages et le fait souffrir dans un bien troublant dilemme moral. Nul besoin de rechercher une profondeur particulière aux événements, ils sont réels, ils sont la vie.