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Pourquoi les femmes musulmanes doivent se voiler?

Le nombre de discussions sur ce sujet est toujours aussi important!
Aussi, et mĂȘme si beaucoup connaissent la vĂ©ritable raison, on va faire un petit rappel.
Les sources seront en fin de thread.

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Pour beaucoup de femmes musulmanes, et selon leurs dires, elles se voilent par respect et/ou pour obéir à Allah, ou par respect pour leur mari quand elles en ont, ou autres raisons la plupart du temps liées à la foi.
Mais savent-elles rĂ©ellement d’oĂč vient cette injonction?

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Contrairement Ă  d’habitude, je ne vais pas citer X sources afin de m’assurer que la traduction de tel ou tel verset est valable. Nous ne sommes pas ici dans des dĂ©tails d’interprĂ©tation. D’ĂȘtre couverte, ou voilĂ©e, ou de masquer les formes, quelle que soit la façon dont
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les textes en parlent, la finalitĂ© reste la mĂȘme.

Tout d’abord, voyons dans le Coran oĂč il est question de se couvrir.

Sourate 24, verset 31 (début du verset):
« Et dis aux croyantes qu'elles baissent leurs regards, et qu'elles gardent leur chasteté, et qu'elles ne
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montrent de leur parures que ce qui en paraĂźt, et qu'elles rabattent leur voile sur sur leur poitrine; et qu'elles ne montrent leurs parures qu'Ă  leur mari, ou Ă  leur pĂšre (
) » (le reste du verset liste Ă  qui elles peuvent « montrer leurs parures ».)
Toutes les traductions
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sont Ă  peu prĂšs identiques.

Sourate 33, verset 59 :
« Ô ProphĂšte ! Dis Ă  tes Ă©pouses, Ă  tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et Ă©viteront d'ĂȘtre offensĂ©es. Allah est Pardonneur
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et Miséricordieux. »
LĂ  encore, toutes les traductions sont quasi identiques.

On voit dĂ©jĂ  qu’il n’y a lĂ  aucune notion d’ñge. Ils s’agit des Ă©pouses, des filles et des femmes de croyants. Il n’y a pas non plus de notion de religion. J’imagine donc que Maria bin Sham’ûn,
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esclave devenue une des femmes de Mahomet et chrétienne coopte, devait donc également se voiler.

Les Tafsirs ne sont pas trÚs intéressants ici car ils ne font que confirmer que les femmes doivent se voiler, avec quelques précisions pour Jalalayn et Ibn Kathir qui mentionnent
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le jilbāb. En gros, ça permettait de les distinguer des esclaves qui elles se faisaient harceler. Une coutume j’imagine.

Le plus intéressant se situe en fait dans la Sunna.

Sahih Bukhari, volume 1, livre 4, n° 148 :
Rapporté Aisha : Les épouses du ProphÚte allaient
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à Al-Manasi, un vaste lieu ouvert (prÚs de Baqi` à Médine) pour répondre à l'appel de la nature la nuit. Umar avait l'habitude de dire au ProphÚte « Que vos femmes soient voilées », mais l'apÎtre d'Allah ne l'a pas fait. Une nuit, Sauda bint Zam`a, la femme du ProphÚte,
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est sortie Ă  l'heure d'Isha et c’était une dame de grande taille. Umar s'est adressĂ© Ă  elle et a dit : « Je vous ai reconnu, Ô Sauda. » Il l'a dit, car il dĂ©sirait ardemment que les versets d'Al-Hijab (l'observation des voiles par les femmes musulmanes) puissent ĂȘtre
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révélés. Alors Allah a révélé les versets de « Al-Hijab » (Une couverture corporelle complÚte excluant les yeux).

Sahih Bukhari, volume 8, livre 47 n° 257 :
Rapporté Aisha : Umar bin Al-Khattab avait l'habitude de dire au Messager d'Allah : « Que vos femmes soient voilées ».
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Mais il ne le fit pas. Les épouses du ProphÚte sortaient pour répondre à l'appel de la nature la nuit uniquement à Al-Manasi. Une fois, Sauda, la fille de Zam`a, est sortie et elle était une grande femme. Umar bin Al-Khattab l'a vue alors qu'il participait à un rassemblement
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et a dit : « Je t'ai reconnu, Ô Sauda! ». Il (Umar) l'a dit comme il Ă©tait anxieux pour certains ordres divins concernant le voile (le voile des femmes.) Alors Allah a rĂ©vĂ©lĂ© le verset du voile. (Al-Hijab; une couverture corporelle complĂšte Ă  l'exclusion des yeux).

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Sahih Muslim, livre 26, n° 5397 :
Aisha a rapporté que les épouses du Messager d'Allah sortaient à la nuit quand elles allaient dans les champs ouverts (à la périphérie de Médine) pour se détendre. Umar bin al-Khattab disait : « Messager d'Allah, demandez à vos dames
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d'observer le voile », mais le Messager d'Allah ne l’a pas fait. Ainsi sortit Sauda, fille de Zarn'a, la femme du Messager d'Allah, pendant une des nuits oĂč il faisait noir. C'Ă©tait une grande dame imposante. Umar l'a appelĂ©e en disant : « Sauda, nous te reconnaissons. »
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(Il a fait cela avec l'espoir que les versets relatifs au voile seraient révélés.) Aisha a dit : « Allah, l'Exalté et Glorieux, a ensuite révélé les versets relatifs au voile. »

Tiens donc!!! C’est lĂ  que l’histoire devient vraiment intĂ©ressante.
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Umar Ibn Al-Khattab Ă©tait un compagnon du prophĂšte. C’était mĂȘme le second calife, aprĂšs Abu Bakr et avant le fameux Othman qui a recompilĂ© le Coran tellement c’était le bordel.
On va pas refaire l’histoire de Umar, fervent hostile Ă  l’Islam au dĂ©part, Ă  frapper Ă  qui
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mieux-mieux sa famille et son entourage qui se convertissait, Ă  vouloir mĂȘme tuer Mahomet etc. Mais il s’est finalement converti aprĂšs avoir lu des versets tellement il trouvait ça Ă©mouvant. Bref.

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En fait, Umar devait ĂȘtre un gros pervers Ă  espionner les femmes qui allaient faire leurs besoins naturels. Mais comme il voyait aussi les femmes du prophĂšte et que quand mĂȘme ça la foutait mal, non seulement il leur faisait remarquer sa prĂ©sence, mais il allait voir
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Mahomet et lui a demandĂ© Ă  plusieurs reprises de les voiler. Mais pas de bol, Mahomet, il n’en avait manifestement rien Ă  secouer. Jusqu’au jour oĂč c’est arrivĂ© Ă  Sauda. Elle rentra chez elle, elle ne savait plus oĂč se mettre tellement elle Ă©tait gĂȘnĂ©e d’avoir Ă©tĂ© vue par
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Umar, elle a racontĂ© son histoire Ă  son mari Mahomet, et paf!, miracle, la rĂ©vĂ©lation est arrivĂ©e. Et manifestement, la rĂ©vĂ©lation (le Coran a toujours existĂ© je le rappelle) correspond beaucoup Ă  ce qu’Umar rĂ©clamait au prophĂšte depuis un moment. A croire que Umar savait
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qu’à force de demander quelque chose Ă  Mahomet, un jour ou l’autre, une rĂ©vĂ©lation allait arriver. IntĂ©ressant!

En fait, ce principe est corroboré par Sahih Buhari , volume 6, livre 60, n°313 :
Rapporté Umar :
J'ai dit: « Ô Messager d'Allah! Les bonnes et les mauvaises
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personnes entrent sur vous, alors je vous suggÚre d'ordonner aux mÚres des croyants (c'est-à-dire vos épouses) d'observer le voile. » Puis Allah a révélé les Versets d'Al-Hijab.

Incroyable! Umar suggÚre au prophÚte de voiler ses femmes, et PAF! les versets sont révélés!

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Pareil pour Sahih Muslim , livre 31, Hadith 5903 :
Ibn Umar a rapporté qu'Umar avait dit:
« Mon seigneur a concordé avec (mes jugements) à trois reprises. Dans le cas de la Station d'Ibrahim, dans le cas du respect du voile et dans le cas des prisonniers de Badr. »

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En gros, Allah est d’accord avec Umar et comme il est d’accord, il rĂ©vĂšle les versets.
Ha ha ha ha!!!!! On se demande bien qui conseille qui dans cette histoire!! D’autant plus que le Coran est censĂ© avoir existĂ© bien avant Mahomet et Umar!

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Vous pensiez que c’était fini? Que neni!!! Parce que Umar, ce gros espion pervers, il n’en est pas restĂ© lĂ !!!

Sahih Bukhari volume 6, livre 60, n° 318 :
Rapporté Aisha:
Sauda (l'épouse du ProphÚte) est sortie pour répondre à l'appel de la nature aprÚs qu'il ait été rendu
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obligatoire (pour toutes les dames musulmanes) d'observer le voile. C'Ă©tait une grosse et Ă©norme dame, et tous ceux qui la connaissaient auparavant pouvaient la reconnaĂźtre. Alors Umar bin Al-Khattab la vit et dit : « Ô Sauda! Par Allah, vous ne pouvez pas vous cacher
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de nous, alors pensez Ă  un moyen par lequel vous ne devriez pas ĂȘtre reconnue en sortant. » Sauda est revenu pendant que le Messager d'Allah Ă©tait dans ma maison en train de prendre son souper et un os couvert de viande Ă©tait dans sa main. Elle est entrĂ©e et a dit :
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« Ô Messager d'Allah! Je suis sortie pour rĂ©pondre Ă  l'appel de la nature et Umar m'a dit ceci. » Alors Allah l'a inspirĂ© (le ProphĂšte) et quand l'Ă©tat d'inspiration Ă©tait terminĂ© et que l'os Ă©tait encore dans sa main et qu’il ne l’avait pas encore reposĂ©, il a dit (Ă  Sauda),
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« Vous (les femmes) avez été autorisées à sortir pour vos besoins. »

Sahih Muslim livre 26, n° 5395 :
Aisha a rapportĂ© que Sauda est sortie (dans les champs) pour rĂ©pondre Ă  l'appel de la nature mĂȘme aprĂšs le moment oĂč le voile avait Ă©tĂ© prescrit aux femmes. Elle avait
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été une femme volumineuse, d'une taille significative parmi les femmes, et elle ne pouvait se cacher de celui qui l'avait connue. Umar b. Khattab la vit et lui dit : « Sauda, par Allah, vous ne pouvez pas nous cacher. Par conséquent, soyez prudent lorsque vous sortez. »
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Elle (Aisha) a dit : « Elle s'est retournĂ©e. Le Messager d'Allah Ă©tait Ă  ce moment-lĂ  dans ma maison en train de prendre son repas du soir et il y avait un os dans sa main. Elle (Sauda) s’incline et dit : « Le Messager d'Allah. Je suis sorti et Umar m'a dit ceci et cela. »
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Elle (Aisha) a rapporté: « Il est venu la révélation à lui et puis c'était fini; l'os était alors dans sa main et il ne l'avait pas jeté et il a dit : « La permission vous a été accordée pour que vous puissiez sortir pour vos besoins. »

A mon avis, Mahomet, il en avait un
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peu plein le cul que Umar zieute ses gonzesses aller se soulager, et « l’état d’inspiration » dĂ©crit par Aisha, Ă  mon avis, c’est qu’il se devait se dire « ne nous Ă©nervons pas sinon je vais lui en coller une Ă  ce gros con »!!!!

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Donc en fait, Umar n’était toujours pas satisfait que les femmes du prophĂšte soient voilĂ©es, et en particulier Sauda qui devait ĂȘtre un monstros d’aprĂšs la description de sa taille et de sa carrure de bucheron canadien. Heureusement que ce n’est pas allĂ© plus loin, sinon
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je ne sais pas comment ça aurait terminé tout ça!

Conclusion :
La vraie raison originelle pour laquelle les femmes et filles musulmanes doivent porter le voile, ce n’est pas du tout par piĂ©tĂ© ou respect ou obĂ©issance Ă  Allah ou respect de leur mari. C’est simplement
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parce qu’il y avait un gros malade mental, Umar, second calife, qui espionnait les femmes qui voulaient assouvir leurs besoins naturels, qu’il a foutu une pression de dingue aux femmes de Mahomet en se faisant bien remarquer, alors que Mahomet, lui, il n’en avait
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